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Gogol 1er Et La Horde › Ennemi public no 1

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Membre Note Date
taliesin      mercredi 19 décembre 2012 - 08:06
Solvant      mardi 18 décembre 2012 - 22:33

cd • 14 titres

  • 1Ouverture du maître
  • 2La chasse à l'homme
  • 3Et si Dieu n'était pas un sujet sérieux ?
  • 4Génération damnée
  • 5Ennemi public no 1
  • 6Proclamation d'Aguigui Mouna
  • 7Mai 88
  • 8Ma-ha rue
  • 9Direct au top 50
  • 10le minitel est une ordure
  • 11La révolte des membres
  • 12Et si Dieu n'était pas un sujet sérieux
  • 13Les affamées sont des héros innocents
  • 14Final du maître

informations

line up

Jacques Dezandre alias Gogol 1er (chant), Hervé Payot (guitare)

chronique

J'aimerais ne pas user de ce ton nostalgique agaçant typique d'une rétrospective ciné-club quand je chronique du Gogol 1er mais difficile de faire autrement. Qu'est-il advenu de ce 'Barbare, ce conquérant, d'une grande force et d'un courage à toute épreuve pour combattre à vos côtés contre la connerie humaine' pour paraphraser l'Ouverture du Maître ? Est-ce le même qui aujourd'hui vend à trente euros les rééditions cd qu'il fait lui-même ? Qui fait payer les places de ses concerts à vingt euros ? Facile de juger mais je ne puis m'empêcher de me sentir triste face à ce punk trop intelligent qui n'aura au final pas su pousser son personnage de prédicateur illuminé plus loin que la fin des 80's...Parce que quand même, Gogol et son univers, c'était quelque chose. Ce disque, je ne puis que l'adorer vu qu'il inclut une des meilleures bombes écrites par le Maître (après, 'La Bombe', pour rester dans le ton), soit 'Et si Dieu n'était pas un sujet sérieux ?' (qu'il reprend une second fois, pas pigé pourquoi) avec sa merveilleuse intro à l'orgue et ses textes, hélas, on ne peut plus d'actualité 'Croix de bois, crâne de fer, si tu tues, tu iras en enfer', réquisitoire sans pitié contre l'extrême droite française et l'intégrisme catholique politisé. Car punk, cet enregistrement l'est surtout à travers ses paroles. Musicalement, c'est très rock, avec des guitares bien grinçantes qui ne sont pas évoquer quelques souvenirs de Trust et une production calibrée 80's notamment dans la frappe sèche de la batterie. Le chant est surtout prétexte à faire passer le message et s'il semble aujourd'hui dépassé ('Génération damnée', 'Ennemi public numéro un', 'Le minitel est une ordure'), balayé par le système qu'il tentait de combattre, reste un certain plaisir intact dans cette adéquation entre voix et musique. Un sourire également au travers de l'humour potache, marque de fabrique de l'artiste, pertinent à l'époque ('Proclamation d'Aguigui Mouna', les piques anti-Renaud de 'Direct au Top 50') mais on ne peut s'ôter de l'esprit que cette démarche s'est arrêtée au stade de l'adolescence sans oser porter le souffre plus loin...Que reste-t-il de l''Ennemi Public no 1' ? Une poignée de chansons rock bien punky et cette phrase: 'L'important, c'est qu'un homme seul s'élève contre beaucoup d'autres afin que cesse l'injustice', même si Daniel Balavoine ou Coluche l'ont mieux incarnée que lui. Là est peut-être le problème.

note       Publiée le mardi 18 décembre 2012

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    fonfongre Envoyez un message privé àfonfongre

    Un soir par chez moi il joua et provoqua le public, bien sûr. Des gens du public lui crevèrent alors les quatre pneus de son corbillard .

    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Je ne sais pas ce qu’il est devenu, mais je l’ai vu en concert il y a quelques années, et c’était toujours aussi con. Bon, d’accord, il n’y avait pas de matelas devant la scène pour faire l’amour, mais il y avait un type qui battait la mesure avec sa bite sur un brasero.

    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

    Pour moi son meilleur album !

    Note donnée au disque :       
    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    C'était tellement con & affligeant, sans possibilité d'ouvrir un dialogue avec l'entourage, lorsqu'on foutait Gogol chez nos vieux, une rupture se créait et c'était chouette. On se ruinait le cerveau, gogol c'était nous. Niveau zéro. Le punk c'était plus glauque et con que marrant, mais Gogol c'était marrant. C'était une grosse blague qui agissait.

    Note donnée au disque :