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Robert Wyatt › Old rottenhat

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Membre Note Date
Perdiccas      vendredi 2 décembre 2011 - 00:12
kaplan      samedi 8 janvier 2011 - 12:30
nicola      jeudi 8 mai 2008 - 19:05
Sam Hall      jeudi 25 janvier 2024 - 21:27
Aladdin_Sane      mardi 4 juillet 2017 - 14:49
Klarinetthor      jeudi 25 août 2016 - 21:53
no      jeudi 19 février 2015 - 22:43
Nadir      mardi 11 mai 2010 - 01:58
wan      samedi 16 décembre 2006 - 01:26
LANARPHABETE      samedi 13 mai 2006 - 12:34
aur      lundi 22 décembre 2003 - 14:42
Progmonster      jeudi 30 mai 2002 - 12:29
taliesin      lundi 25 juillet 2005 - 20:12
cyprine      samedi 3 novembre 2012 - 09:45

10 titres - 43:47 min

  • 1/ Alliance (4:23)
  • 2/ The United States of Amnesia (5:50)
  • 3/ East Timor (2:52)
  • 4/ Speechless (3:37)
  • 5/ The Age of Self (2:50)
  • 6/ Vandalusia (2:44)
  • 7/ The British Road (6:23)
  • 8/ Mass Medium (4:43)
  • 9/ Gharbzadegi (7:54)
  • 10/ P.L.A. (2:31)

informations

West 3 Studios, Londres, Angleterre, 1984 et Acre Lane Studios, Brixton, Angleterre, 1985

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Robert Wyatt (chant, claviers, batterie)

chronique

Cette fois, Wyatt va pousser le dépouillement à son paroxysme et, sans en arriver à la discrète sophistication des arrangements de son chef-d'oeuvre, il approche, avec ce "Old Rottenhat", le même impact émotionnel qu'il avait réussi à mettre sur disque il y a plus de dix ans.
Minimal sans être austère ou froid, il va articuler son univers claustrophobe essentiellement autour de ce clavier casio ou bontempi de fortune qui l'identifie tout de suite, des rythmiques aux cymbales dans leur plus simple appareil et sa voix, inimitable (qui planne littéralement sur la mélodie de "Vandalusia"). A cela, Wyatt ne va pas oublier d'y injecter son sens de la critique sociale où il règle ses comptes avec les états totalitaires de tout poil ("The United States of Amnesia"), la lutte des classes ("Alliance") ou les génocides inqualifiables ("East Timor") que la dureté des propos, juxtaposée à des mélodies aussi décharnées, rend le contraste d'autant plus fulgurant. En condensé et en résumé de ses intérêts présents, passés et à venir, le mésestimé "Old Rottenhat" mérite pourtant de figurer en bonne place dans son oeuvre ; sans aucun doute, son disque le plus personnel depuis "Rock Bottom".

note       Publiée le jeudi 30 mai 2002

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Note moyenne        14 votes

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nicola Envoyez un message privé ànicola

salida, j’ai une version où Old rottenhat commence avec sept morceaux qui viennent de divers EP, compilations ou morceaux offerts à une bonne cause :

01 - Yolanda
02 - Te Recuerdo Amanda
03 - Biko
04 - Amber And The Amberines
05 - Memories Of You
06 - ’Round Midnight
07 - Pigs
08 - Chairman Mao

(Là c’est Old rottenhat)

19 - Alfie And Robert Sail Off Into The Sunset

Ceux qui ont entendu le générique de fin de la série franco-anglaise Meurtres au paradis auront reconnu le morceau n°19.
L’ensemble s’appelle Mid eighties (voir mon précédent commentaire).

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Comme l’avant dernier morceau.

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Un album souvent mésestimé de Robert Wyatt contenant pourtant quelques unes de ses mélodies les plus renversantes.

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Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

D'accord avec les comm precedents, c'est beau de voir Wyatt se servir du son de sa decennie et ne pas etre trahi par lui. Il n'a pas a rougir de son predecesseur de 74

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salida Envoyez un message privé àsalida

Cet album ressemble à un ensemble de démos, de maquettes qui attendent de rentrer en studio. Mais c'est ce qui fait le charme de ces chansons. Pouvoir écouter Robert wyatt sans aucun artifice, juste ses mélodies lunaires, sa voix sans âge et ses claviers cotonneux.