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Robert Wyatt › Nothing can stop us

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Membre Note Date
LANARPHABETE      samedi 13 mai 2006 - 12:33
Victor      mardi 11 juin 2002 - 17:59
aur      dimanche 4 février 2007 - 17:45
wan      dimanche 10 septembre 2006 - 23:04
passage      lundi 10 juin 2002 - 19:52
Progmonster      jeudi 30 mai 2002 - 11:59

10 titres - 39:52 min

  • 1/ Born Again Cretin (3:11)
  • 2/ At Last I Am Free (4:18)
  • 3/ Caimanera (5:22)
  • 4/ Grass (2:39)
  • 5/ Stalin Wasn't Stallin' (3:24)
  • 6/ Red Flag (3:10)
  • 7/ Strange Fruit (3:38)
  • 8/ Arauco (4:35)
  • 9/ Trade Union (3:46)
  • 10/ Stalingrad (5:48)

informations

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Harry Beckett (trompette), Bill MacCormick (basse), Esmail Sheikh (tabla), Robert Wyatt (batterie, chant), Mogotsi Mothle (contrebasse), Frank Roberts (claviers)

chronique

Robert Wyatt sort du silence dans lequel il s'était plongé depuis longtemps, remis en selle par un Elvis Costello qui lui a offert sur un plateau d'argent l'interprétation de "Shipbuilding". Pour immortaliser ce retour à la scène, "Nothing Can Stop Us" est publié en février 1981. Album étonnant et hétéroclyte s'il en est, et qui ressemble d'avantage à une collection de chansons qu'à une réelle compilation sensée réunir ses plus grands succès (opération d'autant plus difficile quand on n'en a pas). Même si l'ambiance est toujours la même (ce clavier hanté particulier et présent dans toute sa discographie, sans oublier sa voix), la différence de qualité des enregistrements accentue encore plus cette impression déjà tenace. En fait, "Nothing Can Stop Us" semble avoir pour réelle vocation l'affirmation déterminée d'un Wyatt au discours d'extrême gauche. Il n'y a qu'à voir les titres pour s'en rendre compte ("Stallin Wasn't Stallin", "Red Flag", "Stalingrad", récité par le poète Peter Blackman). Déjà, la pochette est tout un symbole et nous rappelle qu'en 1972, Wyatt était déjà très engagé (l'album "Little Red Record" de Matching Mole). Excepté les versions faites siennes du "Strange Fruit" de Billy Holiday et l'étonnant "At Last I am Free" de Chic, même s'il l'on se plaît à renouer avec l'univers de Robert Wyatt, on parcourt le disque sans grand enthousiasme et sans que de fortes émotions, si souvent palpable chez lui, ne viennent poindre le bout de leur nez.

note       Publiée le jeudi 30 mai 2002

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    passage Envoyez un message privé àpassage
    Je n'avais pas vu que ce disque était chroniqué.Il est vrai que je n'ai pas pris un plaisir saisissant à l'écoute de ce disque.Plusieurs écoutes furent nécessaire pour attrapper une homogénéité presque inexistante et après laquelle l'album court sans cesse.Une drôle de compilation qui dérange un tant soit peu le fan à la quête d'un nouvel opus.Les positions politiques furent évidemment écartées tant bien que mal et la compilation ici présente est assez dispensable.
    Note donnée au disque :