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Robert Wyatt › The end of an ear
- 1971 • Columbia records COL 473005-2 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Jean Pierre Moko | dimanche 15 février 2015 - 15:06 | |
ellington | vendredi 23 mars 2012 - 18:32 | |
SEN | vendredi 23 mars 2012 - 09:37 | |
guehlyn | mercredi 30 mai 2007 - 02:03 | |
Khyber | mercredi 18 avril 2007 - 11:35 | |
aur | mercredi 12 novembre 2003 - 19:16 | |
Coltranophile | mardi 15 septembre 2009 - 12:44 | |
mroctobre | dimanche 8 mars 2009 - 10:55 | |
wan | samedi 16 décembre 2006 - 01:25 | |
LANARPHABETE | samedi 13 mai 2006 - 12:34 | |
dju21 | dimanche 19 décembre 2004 - 11:34 | |
Pacific231 | vendredi 25 avril 2014 - 18:17 | |
Progmonster | jeudi 30 mai 2002 - 10:53 | |
kaplan | jeudi 3 janvier 2013 - 21:32 | |
vincenzo | vendredi 14 mai 2004 - 11:50 |
9 titres - 46:58 min
- 1/ Las Vegas Tango, Pt. 1 (8:13)
- 2/ To Mark Everywhere (2:26)
- 3/ To Saintly Bridget (2:21)
- 4/ To Oz Alien Daevyd and Gilly (2:09)
- 5/ To Nick Everyone (9:12)
- 6/ To Caravan and Brother Jim (5:20)
- 7/ To the Old World [Thank You for the Use of your body, goodbye] (3:17)
- 8/ To Carla, Marsha and Caroline [For Making everything beautifuller] (2:47)
- 9/ Las Vegas Tango, Pt. 1 (11:13)
informations
Angleterre, 1970
line up
Mark Charig (cornet), Elton Dean (saxophones), Neville Whitehead (basse), Robert Wyatt (orgue, piano, voix, claviers, batterie), Cyril Ayers (percussions), Dave Sinclair (orgue)
chronique
- canterbury
Après deux tentatives infructueuses à la fin des années soixante, "The End of an Ear" est finalement le premier album solo de Robert Wyatt, batteur du groupe de jazz progressif anglais, Soft Machine. Au moment de publier ce disque, Wyatt est déjà sur le point de quitter le groupe pour fonder l'épisodique Matching Mole. Rien d'étonnant, dès lors, d'y trouver comme fil conducteur ce qui a construit la notoriété de chacune de ses formations : une propension marquée pour le jazz. Qu'il s'agisse des adaptations toutes personnelles du "Las Vegas Tango" de Gil Evans, en début et en fin d'album, ou de l'incandescent "To Nick Everyone" qui s'engage sans complexe sur le territoire free, tout nous y ramène. "The End of an Ear" reste toutefois une oeuvre très personnelle, avec cette approche décalée, encore inspirée par l'univers psychédélique d'où il provient ("To Mark Everywhere"). Les deux solistes de cet essai, Mark Charig et Elton Dean, à la fois collaborateurs au sein de Soft Machine et partie intégrante du Keith Tippett Group, parsèment le disque de leurs dialogues enfiévrés. "To the Old World" démontre la volonté de Wyatt de s'essayer, lui aussi, aux expérimentations électroniques, alors que "To Carla, Marsha and Caroline" laisse poindre à l'horizon cette mélancolie dévastatrice qui va très vite devenir la marque de fabrique de l'artiste. Cet album, proprement insaisissable, aux structures floues et polymorphes, est un cas à part dans sa discographie et se dresse comme le trait d'union entre deux mondes aux univers aussi fondamentalement distincts que décisifs.
note Publiée le jeudi 30 mai 2002
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- Chris › Envoyez un message privé àChris
Je découvre et j'étais loin de me douter du caractère aussi expérimental de la chose. Un album typiquement gutsien en vérité.
- Jean Pierre Moko › Envoyez un message privé àJean Pierre Moko
Genial celui la aussi
- Note donnée au disque :
- ellington › Envoyez un message privé àellington
complètement d'accord avec SEN et coltrano ( where are you, my friend ? ) , album sous-estimé et qui gagne sa promotion à l'ancienneté . On pourrait risquer l'axiome : hormis rock bottom et les premiers Soft machine , patrimoine de l'humanité , TOUS les albums de Robert Wyatt doivent être ré-évalués . Une place est libre la-haut entre Mozart et Miles Davis , elle est pour Robert !
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- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Un album largement incompris même par les fans de Wyatt... Personnellement un des mes préférés...
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- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
Même si la démarche semble moins personnelle que sur "Rock Bottom" (qui décidément obscurcit d'une certaine façon le reste de l'oeuvre de Wyatt), c'est juste que ce disque est moins "personnellement" abouti car plus tributaire de la passion de Wyatt pour le jazz et en particulier ses éléments les plus novateurs à l'époque. Cela donne un disque que l'on peut qualifier de "free" mais comme seul le père Wyatt aurait pu en enregistrer un. Totalement sous-estimé.
- Note donnée au disque :