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Red Temple Spirits › If tomorrow I were leaving for Lhasa, I wouldn't stay a minute more
- 1989 • Nate Starkman & Son save 75 cd • 1 CD
cd • 11 titres
- 1City of millions
- 2Soft machine
- 3Dive in deep
- 4Alice
- 5Wild hills
- 6A black rain
- 7Meltdown
- 8Confusion
- 9Rainbows end
- 10Set the controls
- 11Rollercoaster
extraits vidéo
informations
line up
Dallas Taylor (guitare), Dino Paredes (basse), William Faircloth (chant), Thomas Pierrick (batterie)
chronique
A l'heure où Infrastition réédite (bénis soient-ils) l'intégralité de la discographie des Red Temple Spirits, je peux donc, sans crainte de vous lancer sur des objets hors de prix, vous parler du second album de ce groupe à l'approche unique. Rares ont en effet été les formations à intégrer si étroitement des influences psychédéliques (version planante car sinon on citerait Sweet William) à une musique répondant aux canons du rock gothique old school...New age goth ? Goth hippie ? Pourquoi pas, éclatez-vous à dénicher le nom approprié pour leur style, l'important est que vous écoutiez leur musique. L'accent a été porté sur une approche plus directe, moins atmosphérique, sans que le groupe ne renie pourtant cette mélancolie mystique qui est la sienne; on ne s'étonnera donc nullement de la reprise du 'Set the controls for the heart of the sun' des Pink Floyd, une bonne version d'ailleurs au feeling diffus, presque chamanique. De sa propre plume, le groupe signe également une belle collection de morceaux franchement efficaces notamment le beau 'Soft Machine' où la batterie roulante se mêle à des guitare aiguës post punk pour créer une ambiance vaporeuse, nocturne...J'ignore d'ailleurs si je suis le seul à ressentir ça mais aussi évocatrice que soit la musique des Américains, je ne parviens pas à y associer des images diurnes, ce sont automatiquement des visons de crépuscule, de nuit, de braises et d'étincelles qui m'emplissent l'esprit. Cet élément se trouve renforcé par les tempi moyens affectionnés par le groupe, lesquels tissent non une impression de ralenti mais de mouvement flou. Il n'y a pas d'agressivité chez Red Temple Spirits mais une production claire, propice à la réflexion. Pour poursuivre dans la liste des réussites (c'est ridicule, pas une chanson n'est ratée), je mentionnerais également 'Dive in deep', 'Alice' avec son ouverture vaguement cold wave évoluant par la suite vers quelque chose de plus ample, l'excellent 'Wild hills' nettement plus tendu. De ce point de vue, 'Confusion' tranche quelque peu par sa rapidité et sa note désespérée. J'ai toujours trouvé que le chant légèrement nasillard de William Faircloth convenait parfaitement à l'étrangeté de cette musique, bien plus qu'un timbre grave, et il fait encore davantage merveille dans ces instants de tension ('Rollercoaster'). Seule petit bémol, visiblement réparé dans le projet de réédition, le son manque un peu de pêche; souhaitons que la remasterisation rendra pleinement justice à la beauté mystique de la musique de ce combo unique en son genre.
note Publiée le lundi 26 novembre 2012
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- GrahamBondSwing › Envoyez un message privé àGrahamBondSwing
Samedi pluvieux, rock gothique au pieux !
En mode découverte, alléché par le descriptif, j'ai lu en détail la chro après coup... Pas vraiment le coup de foudre : dès que le chant est apparu j'ai compris que ce groupe n'a pas dû passer le cap des petites salles. Malgré quelques défauts donc, on a quand même un guitariste qui est plutôt adroit avec un manche dans les mains et qui a une idée précise du son qu'il souhaite. C'est vraiment sur la deuxième partie de l'album que j'ai commencé à comprendre les références à Pink Floyd et pas seulement avec cette très intéressante reprise de "Set the controls...". Il y a deux titres supplémentaires dispo sur Spotify qui sont aussi bons que les morceaux précédents. En cherchant sur discogs, je n'ai trouvé aucune info sur le magnifique artwork.
Message édité le 15-10-2022 à 09:18 par GrahamBondSwing
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- 22goingon23 › Envoyez un message privé à22goingon23
la réédition d'Infrastition est en effet superbe ! l'impression et le packaging sont d'un grand raffinement, à l'image de ce 2nd opus transportant l'écoute en de lointaines contrées et réflexions (la prod est spacieuse). Dallas Taylor est un guitariste très inspiré au jeu riche : il sait se faire acéré, tendu, précis ou encore aérien, céleste, un peu comme ces divinités boudhistes multiples et antithétiques qui peuplent et hantent les temples de prière (Cosmos vs Chaos).
- Note donnée au disque :
- stankey › Envoyez un message privé àstankey
Checked le double CD ! Bel objet, vraiment !
- novy_9 › Envoyez un message privé ànovy_9
je n'ai pas écouté ce groupe depuis un bout de temps, mais la Réédition d'infrastition me fait bien envie (et mes souvenirs aussi) !!! j'espére qu'elle aura du succès ! Infra se casse la tête pour sortir réguliérement de très bonnes productions que tout le monde aime, mais que peu de gens se donnent la peine d'acheter !! quand Infra aura disparu tout le monde pleurera ce très bon label et le vide qu'il va laisser ... mais a qui la faute !
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