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So Was The Sun › EP
- 2011 • Autoproduction 1 CD
cd • 5 titres • 18:43 min
- 1Chieftain04:21
- 2No defuse03:57
- 3Fuck you dinosaur03:14
- 4Beggars02:50
- 5My lover's gone04:19
enregistrement
Enregistré à L'Atelier Clandestin
line up
Palem Candilier (chant, guitares), Tarah G. Carpenter (basse), Jonathan Marois (batterie)
remarques
chronique
Voilà une petite découverte perso. Alors que j'allais voir des potes en concert, il y avait ce groupe en première partie, que je ne connaissais absolument pas. J'ai vraiment beaucoup apprécié leur set, alors à la fin du show, je me suis procuré leur EP pour les soutenir. Souvent dans ce genre de situations, quand on écoute le disque chez soi le lendemain, ça passe beaucoup moins bien, moins d'énergie, production maison peu avantageuse, j'en passe et des meilleurs. Sauf que là, pas du tout ! So Was The Sun, c'est un trio de rock indé. Ca puise son énergie dans le grunge des années 90 avec du Nirvana et du Pearl Jam (surtout au niveau du chant), mais So Was The Sun, c'est un peu plus que ça. Déjà, ça joue bien, en concert, les 2 gars et la demoiselle savent envoyer la purée. Oui, du rock, ça se doit d'être énergique. Mais plus encore que de jouer du rock, ils n'hésitent pas à expérimenter, à jouer avec les sons que peuvent sortir leurs instruments, alors ça grésille, ça larsen, mais c'est toujours maîtrisé. Et encore plus, So Was The Sun, ça joue aussi beaucoup sur les contrastes, ok, je l'ai dit, ça rock bien comme il faut, mais pour contre-balancer cette énergie, ils insèrent beaucoup de plans plus calmes, posés et ça donne une réelle dynamique à l'ensemble et franchement, moi, ça me plait du début à la fin. Et alors que le mini arrive sur sa deuxième partie, voilà que "Beggars" arrive et là, en plus du côté grunge-rock (si vous trouvez le terme has-been, remplacez par rock indé, on s'en fout), voilà qu'ils nous jouent du rock à la Them Crooked Vultures (ou Queens Of The Stone Age si vous préférez), saccadé, rythmé avec cette guitare lancinante et ces changements de rythmes si judicieux. Et ça termine en apothéose avec "My lover's gone" (oui, le cliché "morceau de rupture amoureuse"), superbement bien écrit, un riff de tueur quand ça part, des enchainements nickels avec une belle montée en puissance. Et cerise sur le gâteau, la fin du morceau a un plan qui ressemble au "Punk !" de Sex Circus ! ha ha ha ! Bref, tout pour me plaire ! Bon aller, je m'arrête là, faut que j'y aille... pour les voir en concert !
note Publiée le samedi 17 novembre 2012
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