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Nine Inch Nails › Pretty Hate Machine

cd • 10 titres • 48:49 min

  • 1Head like a hole04:59
  • 2Terrible lie04:38
  • 3Down in it03:46
  • 4Sanctified05:48
  • 5Something I can never have05:54
  • 6Kinda I want to04:33
  • 7Sin04:06
  • 8That's what I get04:30
  • 9The only time04:47
  • 10Ringfinger05:42

informations

Produit par Trent Reznor, Adrian Sherwood, Flood, John Fryer à The Right track (Cleveland), Blackwing (Londres), Unique (NY), Synchro sound (Boston), Roundhouse (Londres)

line up

Trent Reznor (tous instruments et chant)

chronique

Trent Reznor est un génie culotté. Non seulement il débarque de quasi-nulle part (formation musicale classique, groupes punk, metal etc) mais en plus il se permet de pondre un ovni dans le paysage musical de la fin des 80s. 'Pretty hate machine' est véritablement l'album qui démocratise la musique électronique et intègre l'utilisation des machines comme un fait naturel dans la composition. Car Mr Reznor est un véritable compositeur : non content de pondre des brûlots indémodables (l'excellent 'Head like a hole' qui ouvre l'album, véritable hymne electro-metal indus ou l'implacable 'Terrible lie' et son riff entêtant, 'Sin' et son electro dansante et vindicative), il apporte une 'chaleur' qui jusqu'ici faisait plutôt défaut dans ce registre. La preuve avec le magnifique 'Sanctified', très groovy (basse tout en slap), au chant clair et rempli d'émotion jusqu'à l'explosion finale. Idem avec 'Something I can never have' (nappes ambient, piano et chant), 'ballade de crooner' que n'aurait pas renié un Bowie. On retrouve ce registre très electro-groove sur 'Down in it', 'Ringfinger' ou 'Kinda I want to' dans lesquels Reznor n'hésite pas à intégrer sa propre version rock du funk ou du hip-hop. La présence de ténors de la production comme Flood (qui produira notamment le 'Violator' de Depeche Mode) ou d'Adrian Sherwood, autre figure du milieu avec son label On-U Sound (véritable découvreur de talent et remixeur de génie), n'est certainement pas étrangère à l'incroyable liberté que prend Reznor au regard de l'époque. Organique, émotionnelle, personnelle, la musique de Nine Inch Nails s'impose d'entrée comme un vent de fraîcheur par son côté accessible et direct, et surtout par une honnêteté artistique qui perdure encore aujourd'hui. Inimitable !

Très bon
      
Publiée le dimanche 2 mai 2004

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Note moyenne        76 votes

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Je crois que "Ringfinger" est encore plus une de mes favorites qu'à l'époque. Ces guitares - et ce sample <3

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Gros cousinage avec With Sympathy, ouep.

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Il est "innocent". C'est sa phase (d'un seul disque) "Gregg Araki première période", quand c'était encore du ciné queer pas spécialement tourné vers un public "non queer" (pas forcément soucieux de l'exclure non-plus hein, enfin j'ai jamais trop su, perso, quoi). Comme les Ministry de la période résille-wave, un peu, mais en mode "non-partouzeur on n'est pas sûr à quel degrés malgré lui"...

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

En fait il a pas la fausseté de l'adolescence, PHM, mais la pureté de l'enfance.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Year Zero c'est "plein d'idées", "technologiquement performant"... C'est son époque "sexoholiques anonymes". Hesitation Marks c'est plutôt son plus funky, et trouble/troublé. Saveur (arôme ? vous avez quatre heures) adulte. Fincher aussi, mais plus Gone Girl que Seven.

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