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The Mediums › Psychocycles

cd • 14 titres

  • 1Ruins and rules
  • 2It was a very good year
  • 3Into the void
  • 4St James infirmary
  • 5Whiskey energy
  • 6Signed D.C:
  • 7Like a monkey in space
  • 8The man from El Paso
  • 9Heartbreak Hotel
  • 10Primal scratch
  • 11The strange bus driver
  • 12Stupid thing
  • 13I'm gonna dress in black
  • 14Sweet Transylvanian travestite

informations

Kaiser Studio, France

line up

Caligula Gibus (chant), Lucas Trouble (basse, claviers, effets, choeurs, fuzz), Charly Markarian (guitares, guitare sèche, choeurs), Laurent Folleat (batterie, choeurs)

chronique

  • gothabilly sous champignons

Yeaaah, des anges et des démons au coude à coude sur leurs bécanes laissant rugir leurs moteurs tandis que le ciel se pare de reflets mauves et rouge sang...Les cavaliers de l'apocalypse n'ont qu'à bien se tenir ! Le rock façon Mediums, ça peut donner ça mais on peut se visualiser la scène avec des vampires et des squelettes derrière le guidon sans se tromper non plus. Bon sang, ces types étaient les Cramps français et personne n'était au courant ? Enfin, je dis ça mais ce serait réducteur parce que leur style va plus loin encore en s'inspirant certes du garage gothique mais aussi du blues version taverne de Frankenstein, du punk bien sûr mais joué avec du kôhl sous les yeux, sans oublier cette étincelle électrique allumée par Iggy et ses Stooges parfumée d'effluves psychédéliques. La potion idéale. C'est rythmé, sombre, grinçant d'humour noir, il y a ce petit orgue diabolique sous champignons, cette voix de fossoyeur et des mélodies que n'aurait pas renié Lord Sutch s'il était né plus tard. Ils ont dû en prendre, des trucs, pour pondre ce disque quand tu écoutes le père Trouble qui te balances des fuzzs plein la basse, Caligula Gibus qui joue à Iggy au bord du précipice ou à Dracula Cash, à moins que ce ne soit Jello Werewolf et même les titres plus bluesy à la guitare sèche ou les passages twang (merveilleuse reprise de Vince Taylor) ne dissipent pas cette atmosphère interlope à la fois gothique et psychédélique. Même les os d'Elvis sont à la recherche de drogues depuis qu'ils ont entendu la version de 'Heartbreak Hotel' (d'ailleurs, pour la reconnaître, il faut sans doute absorber des substances). Les musiciens te personnalisent tellement tout ce qu'ils touchent qu'ils peuvent se permettre le luxe de plusieurs reprises sans que personne n'y trouve à redire. Sacré skeud, plus expérimental que celui qui suivra mais dégageant une ambiance unique qui damnerait facilement le pion à moult groupes américains ou anglais. 4,5/6

note       Publiée le lundi 12 novembre 2012

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