Vous allez me dire que je tire sur les ambulances. Om n'a jamais été rien d'autres qu'un groupe pas très passionnant, vaguement sympa en présence de quelques amis, avec quelques idées noyées dans des gimmick insupportables. Comme on dit par chez moi, « ça passe ». Si je traduis, ça donne quelque chose comme « elle est pas mal ta soupe ». Soupe qui devient au fil des années de plus en plus diluée dans le bouillon de volaille instantané... Le sommet, je crois, est ici atteint, avec une tentative fusion-new-age orientalisante complètement bateau (bidon?). Sans jamais emporter l'auditeur, autre part que dans un désert ; pas un désert du Moyen Orient, non - et ça les critiques du web nous font pleurer de rire ; attends, il ressemble à ça ton désert ? Ça ressemble à ça l’Afghanistan (si si je vous jure que je l'ai lu) ? Sors de ta chambre, dude - mais bel et bien le désert de l'inspiration et de la recherche musicale. Enfin merde, quelle prétention ! Om ne sera jamais autre chose que le groupe « stone » ou « planant » pour tout ces gens qui n'ont jamais tiré sur plus d'un joint à la fois, ou qui confondent les amanites tue mouche et les champignons de paris . Quant à ces titres arabes, non, ça n'a rien de caverneux, ou de mystique : c'est juste une grosse publicité photoshopée pour agence de voyage carte postale. En ce sens, Advaitic Songs est vraiment expérimental, tellement il rate à être ce qu'il prétend, c'est à dire « Moyen Orient ». Ça en devient presque vulgaire tellement c'est cliché. On en vient même à se demander si les types savent vraiment ce que c'est, la musique de « là bas », tant c'est caricatural. Et les tablas n'y changeront rien, dude. On dirait parfois des chutes studio de Tool, c'est vous dire. Voilà pourquoi, si Om n'a fait que me laisser indifférent au fil des ans, il en arrive à m'énerver par ses supercheries.