Vous êtes ici › Les groupes / artistesJJacula › Tardo pede in magiam versus

Jacula › Tardo pede in magiam versus

détail des votes

Membre Note Date
reg      vendredi 17 mars 2023 - 21:44
Raven      lundi 22 juin 2009 - 23:41
ProgPsychIndus      vendredi 18 février 2022 - 15:20
E. Jumbo      lundi 13 septembre 2010 - 23:50
Progmonster      samedi 25 mai 2002 - 12:15
Thierry Marie      dimanche 12 septembre 2010 - 16:01

cd • 5 titres

  • 1U.F.D.E.M.9:02
  • 2Praesentia Domini10:58
  • 3Jacula Valzer6:16
  • 4Long Black Magic Night11:22
  • 5In Old Castle9:36

informations

1971

line up

Anthony Bartoccetti (guitare, basse, chant), Charles Tiring (orgue, clavecin, synthétiseur moog, chant), Fiamma Dello Spirito (chant, violon, flûte), Franz Parthenzy (medium)

chronique

Et Jacula ? Vous connaissez Jacula ? Bon. Vous me pardonnerez ce jeu de mot facile, mais c'était trop tentant. Alors voilà un groupe bien curieux qui, à côté d'un Pierrot Lunaire ou Opus Avantra (autres formations transalpines du début des années soixante-dix), distille une musique qu'on a vite fait de cataloguer de progressive alors qu'elle n'a franchement rien à voir. A l'écoute de ce "Tardo Pede in Magiam Versus", quelques uns d'entre vous vont vraiment commencer à se poser des questions quant à l'origine du doom ou du black. Jacula aurait-il eu son mot à dire ? Bien que l'album soit dépourvu de guitares grasses et de la présence d'un batteur ou d'un percussioniste, il propose une suite de six titres (supposés nés d'une séance de spiritisme) qui auraient très bien pu illustrer la bande sonore de n'importe quel film de Bela Lugosi. Dès "U.F.D.E.M.", la star de l'album fait son entrée : un orgue possédé à vous donner la chair de poule et qui s'anime comme sous l'emprise d'un démon. A ce festival quasi lithurgique, où l'on vénère plus le pentagrame que la croix du Christ, il faut ajouter des touches de clavecin, des filets de violons, des interventions à la flûte et une voix féminine toute aussi inquiétante, récitant tantôt dans la souffrance des textes latins ("Praesentia Domini"), tantôt déployant toute sa beauté sur des mélodies fantômatiques obsédantes ("Jacula Valzer") ou se plantant lamentablement aussi, hélas, dans une diction en anglais qui rompt tout le charme ("Long Black Magic Night"). Excepté ce faux pas, ce premier album du futur Antonius Rex mérite toute l'attention de ceux qui prétendent vouloir se nourrir de toutes les influences occultes qui ont bien pu exister.

note       Publiée le samedi 25 mai 2002

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Tardo pede in magiam versus" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Tardo pede in magiam versus".

notes

Note moyenne        6 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Tardo pede in magiam versus".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Tardo pede in magiam versus".

Nicko Envoyez un message privé àNicko
avatar

Je suis vachement étonné. Pour moi, c'est plus un disque rituel occulte que progressif. Je ne m'attendais pas à cela. C'est pas mal même si c'est un peu longuet

ProgPsychIndus Envoyez un message privé àProgPsychIndus

Un disque vraiment étrange dont "Jacula Valzer" est le petit bijou ! Par contre je trouve les premiers Antonius Rex formidables , comme l'album "Zora" !!

Note donnée au disque :       
E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

Woh très bonne découverte, en effet c'est du dark ambient néoclassique gothique avec quinze voire vingt ans d'avance... Quelques passages vraiment superbes, dommage pour la partie en anglais en effet très moche, l'accent italien c'est pas le plus tolérable sur l'anglais... Par contre "Jacula Valzer" c'est quoi, de la bossa nova ? ^^

Note donnée au disque :       
Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

un disque étrange, dérangé. Mais, passé l'étrangeté, reste la musique. Et là... je la trouve assez pauvre.

Note donnée au disque :       
Rosarius Envoyez un message privé àRosarius

C'est vrai que le son n'a pas pris une ride, la production est un peu intemporelle, et c'est justement grâce à ce choix de la sobriété. Orgues, liturgies malsaines, flûte et violon, rien de plus. Et ça marche, grands dieux! Entièrement d'accord avec toi Twilight, c'est l'ancêtre du Gothique néoclassique...bien plus que du Doom (ce rôle là serait plutôt endossé par les albums solo d'Antonius Rex)...et ce disque est tellement possédé qu'il ne pourra que difficilement être détrôné par quelque homologue stylistique actuel.