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Vanderson › Synthetic Breath

cd • 6 titres • 59:03 min

  • 1A Tribute to Tangerine Dream 6:00
  • 2Planet of Visions 12:01
  • 3Sunrain 7:00
  • 4Synthasy 9:54
  • 5Final Sequence 8:57
  • 6Psychedelic Brunch 15:08

extraits vidéo

informations

Cet album a été composé en 2010 et était gratuit sur Jamendo jusqu'à ce que Generator.Pl en obtienne les droits en 2012. Synthetic Breath fût alors remixé avec l'ajout d'un titre en prime (l'excellent Psychedelic Brunch). On peut entendre (et surtout voir)la première version sur You Tube: http://www.youtube.com/watch?v=uzofWVXjyn0

line up

Maciej Wierzchowski (Synthés Alesis Fusion, Roland MC-808, Roland MC-909 + SRX Expansion Ultimate Keys, Yamaha AN1x, Access Virus C, Roland PC-200 MKII, claviers, séquenceurs et FX)

chronique

La première fois que j’avais entendu Vanderson fût avec Visions que j’avais dégusté les oreilles incrédules. Maciej Wierzchowski rendait un splendide témoignage musical au berceau de ses influences; la Berlin School. Et “Synthetic Breath” s’inscrit dans cette même veine avec 6 compositions qui explorent les plus belles années de Klaus Schulze et Tangerine Dream. Excepté pour "Synthasy", qui semble être un genre de remix de Tangram, “Synthetic Breath” rouvre des phases abandonnées dont le continuel appétit des amateurs pour le genre et la perpétuelle inquisition des artistes influencés par cette période démontrent que la Berlin School n’aura de fin que lorsque la fin elle-même aura sa fin.
Les premières séquences qui sortent “Synthetic Breath” de son silence semblent s’être égarées de Rubycon alors que "A Tribute to Tangerine Dream" amorce ce voyage à travers les étapes créatrices de la Berlin School avec un mouvement séquentiel nourri d’ions indisciplinés. Ces ions qui palpitent et sautillent en tout sens apportent les nuances rythmiques à un rythme fluide dont la force oscillatrice pousse contre les souffles apocalyptiques d’un synthé lunaire. Une splendide ligne flûtée dessine les pans d’une mélodie surréelle emportée par les vents ocrés qui surplombent un rythme aux fines permutations et dont les racines auditives sont forgées dans les réminiscences de Ricochet. Des gazouillis électroniques forment le dialecte cosmique de "Planet of Visions" et son intro qui se laisse bercer par des vents d’éther. Ces vents dessinés dans les cordes de violon chimériques valsent dans un néant sombre parsemé de souffles et de bruissements éclectiques. Des séquences forgées dans des frappes aux sonorités de xylophone émergent un peu après la 4ième minute. D’autres séquences, plus scintillantes, encerclent cette première phase rythmique. Elles dansent et se dandinent pour une délicate phase harmonique minimaliste qui rêvasse sous les étoiles, rappelant ces fins mouvements séquentiels de Klaus Schulze sur Body Love et Mirage. Ce beau mouvement séquentiel sert de base à "Sunrain" dont l’intro ambiante affiche les contrastes planants du duo Mergener/Weisser, alors que le rythme lourd qui en découle permute subtilement afin d’embrasser des phases évolutives avec des séquences plus limpides. Des séquences légères et fluides qui gambadent sur les terres oniriques du Dream avec des nappes teintées de riffs mélodiques, des solos lyriques et des brises flûtées.
Après une toute autre vision musicale de Tangram en "Synthasy", "Final Sequence" emprunte à nouveau les sentes de Klaus Schulze avec un très beau mouvement hypnotique où les séquences s’entrecroisent et sautillent dans leurs ombres sous une pluie de beaux solos qui nous ramènent dans le giron des belles années analogues de la Berlin School. De fines séquences de verres dansottent dans l’ombre de leurs frappes xylophonées, guidant "Psychedelic Brunch" à travers ses influences Schulziennes. Une ligne de basse aux accords résonnants suit la tangente du mouvement séquentiel qui offre son rythme lourd et monophasé à un synthé et ses superbes solos torsadés ainsi que ses souffles angéliques, poussant l’ascension hypnotique jusqu’aux frappes de percussions dont les claquements se perdent dans l’essoufflement de "Psychedelic Brunch" qui disperse ses 5 dernières minutes dans les vents plasmatiques de “Synthetic Breath”; un autre très bel opus de Vanderson qui, sans réinventer la roue, puise dans ses influences pour nourrir encore notre insatiable appétit pour un genre que l’on souhaite toujours intarissable.

note       Publiée le mercredi 1 août 2012

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    snooky Envoyez un message privé àsnooky

    Vanderson , je l'vais découvert quand j'étais sur Jamendo dont cet album "Synthetic Breath ".Il fait partie de cette nouvelle vague polonaise extrêmement riche et dense. Alors c'est vrai que dans le domaine de l'innovation , il faut plutôt écouter ailleurs mais c'est quand même bien fichu et y'a du talent...

    Personnellement, je prèfère Slaweks , polonais aussi qui possède , selon moi , une touvhe beaucoup plus personnelle ! Plus de recherche, de dialogues avec ses claviers...Qui plus est , il intègre dans ses morceaux des passages de chants traditionnels de bel effet....

    Mais Vanderson , ca s'écoute avec plaisir ! Surtout pour les nostalgiques du Dream première génération ! :-))