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José And The Buttsluggers › José and the Buttsluggers
extraits vidéo
informations
chez Tata Franka, Vireux, France
http://joseandthebuttsluggers.blogspot.com Pochette dépliable. Existe en deux couleurs.
line up
Richard Container (chant, trompette), Robert Flipp (guitare), Les Crapule (basse), Michel Portable (clarinette), Dave Lombago (batterie)
chronique
- ogm free no wave
'Hé bé, mon José, qu'est-ce qui t'arrive ? Tu m'as l'air bien tendu'. 'Il m'arrive que j'ai lancé un groupe, on répète dans la grange de Mathurin...C'est mon cousin Jason, l'Amérloque tu sais, qui a eu l'idée. Son petit séjour à New-York l'a marqué, la no wave toussa...Et comme depuis son combat avec Freddy, il avait besoin de se mettre au vert, il a laissé tomber la machette pour le micro. Viens saluer, Jason'. Le mec planqué dans les buissons n'a pas attendu et s'est sauvé sans demander son reste. Tout essoufflé et apeuré, il s'est pointé au troquet et tandis qu'il se commandait un triple genépi, il m'a filé un objet qu'il m'a dit avoir trouvé le long du chemin et qui serait tombé du sac de jute que trimballait le géant, le fameux 'cousin Jason'. Comme on ne sait jamais avec les péquenots du coin qui ont peur de leur ombre, j'ai payé un autre coup au type et je me suis tiré chez moi pour juger sur pièce. C'est bien un single, assez marrant d'ailleurs avec sa face 45 et l'autre 33, petits rigolos, va ! José and the Buttslugger ? Devo version française ? Musicalement c'est presque ça...Encore que l'autre allumé ne se soit pas totalement trompé avec son histoire de Jason à New-York...'Jason's toothpaste' ou la no wave réadaptée...Rythmique sombre et grinçante proche du 'In the flat field' de Bauhaus par moments mais avec des guitares plus barrées, nerveuses, spasmodiques, avec ce fond de cuivre malade emprunté chez James Chance puis personnalisé et surtout des vocaux de psychopathes qu'on dirait enregistrés dans l'eau-delà par un médium. Intense, jouissif, et une belle torture pour les nerfs. Les deux autres pièces se profilent dans une voie plus punky avec ce grain de folie épileptique qu'on trouvait chez Devo doublé d'une clarinette faussement joviale. C'est péchu et tendu, le genre de truc qui te fait danser quand tu n'en as aucune envie et pourtant, les jambes bougent d'elles-mêmes, le sourire se crispe mais impossible de changer quoi que ce soit, cette musique est démoniaque. José and the Buttsluggers t'emmènent au bord du chaos sans jamais t'y pousser et c'est pire et meilleur. D'ailleurs le pauvre zigue qui avait surpris le dialogue entre José et son pote, on l'a retrouvé mort le lendemain dans le fossé. Le légiste s'interroge toujours quand aux causes du décès...Super, comme ça, je peux garder le disque pour moi ! 4,5/6
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
merci zug. Ma clarinette vient juste de se dilater de quelques centimetres dans les trois dimensions
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
C'est tout simplement excellent !
- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
Pour ceusses qui voudraient (re)vivre le concert aux instants chavirés de 2012, des K7 sont dispos auprès du groupe; par ailleurs, du nouveau sur le bloagspot, avec un concert à venir, qui va être véritablement annoncé et consacré bientot.
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
la blague est osée, José
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
"Revenu d'entre les gones"...
La gare est à dix minutes à pieds, de chez lui.
(Oui, il dit "lui"... C'est l'effet Paroles Paroles, à jouer avec Dalida).