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The Legendary Pink Dots › Princess Coldheart
- 1990 • Play it again sam BIAS 153 • 1 LP 33 tours
cd • 3 titres • 00:00 min
- 1Princess Coldheart 6:40
- face b
- 2The Pleasure Palace 8:10
- 3The Collector 5:20
informations
Enregistré par Hanz Myer au Studio Klaverland durant l'été 89 - Produit par les Legendary Pink Dots
line up
Edward Ka-Spel (Qa'Sepel) (claviers, voix), Hanz Myer (hautbois, électronique, timbale), Bob Pistoor (guitares électriques et acoustiques, sitar, basse fretless), The Silverman (claviers, sampler, percus, machines), Niels van Hoorn (flûte, saxophone, clarinette basse)
chronique
Attention, coup de foudre imminent ! Dernier single "ancienne formule" avant le virage des 90’s, Princess Coldheart est aussi une pop-song miraculeuse, trop belle pour être vraie, probablement la plus accrocheuse que le groupe ait pondu jusque là. Chœurs féminins, couplets 60’s en diable (les Kinks ne sont pas si loin), parole en forme de conte de fées pour déviants, final extatique… Et en prime, ça ne ressemble pas à grand-chose de connu, même au sein de l’œuvre du groupe. Pensez à Syd Barrett période "Arnold Layne" qui se serait reconverti troubadour aux côté de Try Yann aux pays des synthés de noël. Non, je plaisante, ne pensez à rien, détendez-vous, ça va bien se passer. Princess Coldheart est juste un mega-tube, de ceux qui rendent amoureux. Pensez Friday I’m Love, 1979 des Smashing, hop, c’est bon, n’en disons pas plus. Facile, après ça, de comprendre pourquoi Ray Davies lui-même a tenu à les inviter à un festival dont il était le commissaire en 2010. Bon, c’est pas tout ça, mais ce maxi-single est quand même censé accompagner un album – certes leur moins dark à ce jour depuis Curse – joyeusement mélodramatique, et en forme d’adieu en grande pompe aux 80’s et à leurs sonorités typiques, alors où est donc le désormais traditionnel tube pour soirées goth (qu’on espère musclé en basses Skinny Puppiennes vu la teneur de Crushed Velvet) ? C'est Pleasure Palace, sur lequel Silverman va s’en donner à cœur joie, les séquences partouzant dans l’obscurité avec les lignes torturées de la guitare Hendrixienne de Bob Pistoor… 8 minutes de cauchemar interminable et roboratif, et même le break central n’arrivera pas à stopper la copulation mécanique. Les râles des robots finissent d’emporter le tout, dans ce qui semble une turgescence poussée à bout des vices les plus saillants de Crushed Velvet Apocalyspe. Mais si, souvenez vous, cette intro étrange qui débutait Hellsville, comme extraite d’un porno des années 50. Après ce titre purement défoulatoire (qu’on aurait quand même volontiers rangé au fond de la Legendary Pink Box avec les autres machins inavouables), on ne pouvait craindre de vice plus prenant et plus dangereux pour les âmes que le sexe… Raté. The Collector nous emporte au fond du trou, aux côtés de ce maniaque collectionneur qui manipule ses trésors de ses mains osseuses, là, dans la pénombre… Comme souvent, il est intéressant de se demander quelle part d’eux les Pink Dots – collectionneurs fous de LP’s notoires – ont mis dans cette chanson, qui comme la précédente donne plutôt envie de se rouler dans le pêché que de s’abstenir. En tout cas, les arrangements sont d’une minutie qui n’a d’égale que celle de notre désespérant énergumène, une vraie cabane de Merlin l’enchanteur, avec ses détails et recoins, bibelots et breloques accrochées au plafond. Pistoor joue encore une fois un rôle lumineux dans ses dorures, contrebalançant les samples et les synthés des deux autres, qui tirent ici leurs dernières cartouches d’électronique dark… Au final, un excellent single pour s’initier aux délires les plus cradingues du groupe comme à sa facette la plus angélique.
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- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
normalement ils en vendent aux concerts... mais c'est la même musique sur le cd hein. Perso pour les réèds j'arrête toujours le cd avant les bonus tracks, que j'écoute séparément. Sinon c'est comme s'enfiler un court métrage après un générique de fin au cinéma. Même avec le même réal, ça ferait bizarre. (je sais qu'on est nombreux à être puristes de ça, c'est d'ailleurs sur guts que je le suis devenu...)
- Scissor Man › Envoyez un message privé àScissor Man
J'ai pas percuté… que tu as chroniqué les vinyles. Je réalise du coup que je n'ai pas un seul vinyle du groupe, d'ailleurs j'en vois jamais même aux concerts. Si j'ai toute leur discographie, je les ai découvert sur le tard, pas y'a 20 ans.
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Bah suffit de regarder le dos de ton cd ;-). Pour ma part j'ai chroniqué les vinyles, car l'album passe bien mieux dans sa tracklist originale de 8 titres (encore que Princess Coldheart qui bondit après New Tomorrow, ça fait son effet... amusant) et que ce maxi 45t a été sorti séparément. Comme pour The Lovers par ex, qui se termine sur "Lovers Part II", ce qui fait sens (tout comme le silence qui s'ensuit)
- Scissor Man › Envoyez un message privé àScissor Man
Si j'ai bien (rien ?) compris, je possède ces titres sur "ma" version CD de The crushed Velvet Apocalypse, différente de celle que tu as chroniqué Dariev avec Prncess Coldheart et C.V.A. en + du +. Je sais, faut m'aider des fois.