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Divine Matrix › Atmospheric Variations

cd • 11 titres • 75:53 min

  • 11000 Light Years 8:09
  • 2Jigokudani Springs 6:15
  • 3Magentic Disturbances 4:07
  • 4Marine Forecast 6:56
  • 5Strato Volcano 7:20
  • 6Weather Satellite 7:16
  • 7After the Storm 7:11
  • 8Atmospheric Variations 7:46
  • 9Aurora Borealis 5:54
  • 10Birth of a Cyclone 8:37
  • 11Cloud Formations 6:22

informations

Pour en savoir plus sur Divine Matrix et entendre des échantillons sonores, visitez son site web; http://www.admusiconline.com/main/divine-matrix.php

line up

Steve Barnes (Synthés, claviers, piano, logiciels de synthétiseurs, séquenceurs et FX)

chronique

Divine Matrix a vu le jour électronique avec Invisible Landscapes. Son concepteur, Steve Barnes, troquait ses habits de barde ésotérique de New Day pour interroger ses équipements électroniques modernes avec une approche qui s’intéressait à une MÉ plus complexe. S’ensuivit l’intéressant Invisible Landscapes et le plus qu’intéressant Atmospheric Variations. Couché sur 11 titres d’une durée moyenne de 7 minutes, ce dernier opus de Divine Matrix est un voyage électronique au cœur des liens qui unissent les atmosphères terrestres et spatiales. Chaque titre évolue dans sa bulle atmosphérique où effets sonores statiques, cosmiques et planétaires cernent des ambiances aussi électroniques qu’ésotériques et des rythmes aussi lourds que statiques sis sur de surprenantes séquences tisseuses de mélodies.
"1000 Light Years" débute l’odyssée musicale avec un délicat filet de synthé qui ondoie avec ses réflexions de vocales éthérées, éveillant de gémissantes larmes musicales qui coulent avec la grâce des cordes de violons dans des tapis de brume. Des séquences résonnent. Comme des ions lancés dans le vide elles flottent et répondent à l’écho de ce corridor cosmique, dessinant de fins mouvements linéaires aux contours finement stroboscopiques. Une autre ligne aux séquences plus limpides et mélodieuses émerge. Ses accords tournoient dans les sillages méditatifs des ions flottants, traçant une belle mélodie morphique au rythme doux et captivant qui sera le berceau de la dualité des ambiances et rythmes qui habitent les atmosphères divisés d’Atmospheric Variations. Jouant constamment entre les éléments sonores cosmiques et terrestres, Steve Barnes tisse les lignes d’un surprenant album où de fines mélodies naissent à partir de poussières atmosphériques. "Jigokudani Springs" est une douce ode contemplative où les notes d’un piano rêveur coulent au milieu d’un ruisseau statique. D’apparence innocente, la mélodie se voile d’une approche asiatique avec un léger rythme qui se rebelle dans les souffles d’un synthé aux ondes circulaires et aux voix d’une sirène cosmique. On trouve aussi ce genre de structure sur "Weather Satellite" et ses accords en pas de ballerine qui magnétisent l’ouïe et serpentent un long fleuve couvert de souffles fantomatiques. "Magentic Disturbances" étale ses oblongues couches de synthé qui recouvrent les cliquetis d’une horloge déréglée. Il y a un peu de Tomita dans ce lent mouvement enveloppant avec ses couches de synthé orchestrales qui flottent comme des vents d’éther.
"Marine Forecast" est une petite merveille qui repose sur de fines séquences aux mouvements d’un ballet spiralé. Une superbe mélodie, chantée par un délicat piano dont les notes sont prisonnières des soupirs synthétisées, plane au-dessus de cette perle musicale qui envoûte, tant par sa quiétude que de son approche très éthérée. C’est splendide et on ne peut pas ne pas aimer, comme le très beau "Cloud Formations" et sa superbe mélodie morphique dont les carrousels séquencés, les brumes d’Orion et le délicat rythme absent sont aussi séduisant qu’enchanteur. "Strato Volcano" est un autre beau morceau nourri des influences de Software. Si sa première partie nous fait relaxer avec une fine spirale séquencée qui tournoie dans un dense voile de brume orchestral, la deuxième nous réveille avec un rythme spasmodique rempli de séquences aux brusques ruades circulaires. Après une pièce-titre moulée dans les ions hésitants de "1000 Light Years" et dont le rythme épouse un latent crescendo progressif, "Aurora Borealis" offre une belle approche mélodieuse pilonnée par un beau mouvement séquentiel. Charmeur, le synthé siffle au-dessus de ce fin rythme spiralé qui accroche à la première écoute. Suivant une intro empreinte d’atmosphères, comme tous les titres de d’Atmospheric Variations d’ailleurs, "Birth of a Cyclone" offre un très beau mouvement séquentiel qui serpente délicatement les notes d’une ligne de basse. Au départ fragile et lent, le rythme s’alourdit avec une nuée de séquences qui dansent et tournoient sous une pluie d’accords qui nous imbibent d’une ambiance assez près des sentes de Tangerine Dream de l’ère Underwater Sunlight et de fins solos qui planent comme des lassos au-dessus d’un troupeau de séquences indisciplinées. Les contrastes, tant dans le rythmes que la mélodie, sont efficaces.
Des variations atmosphériques avec une riche faune sonique cernant de subtiles et fines mélodies électroniques qui hantent l’ouïe parmi des rythmes absents, fuyants, naissants et mourants; tel est l’aventure musicale proposée par Divine Matrix. Atmospheric Variations est une des belles surprises à sortir du label AD Music. C’est le genre d’album sorti de nulle part, qui est intensément électronique et qui plaira aux amateurs d’une MÉ atmosphérique aux odeurs de la genèse du mouvement du New Berlin School.

note       Publiée le mardi 26 juin 2012

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