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Jakobinarina › The first crusade

cd • 12 titres

  • 1Monday I'm in vain
  • 2His lyrics are disastrous
  • 317
  • 4Jesus
  • 5Call for advice
  • 6End of transmission no 6
  • 7Sleeping in Seattle
  • 8I've got a date with my television
  • 9This is an advertisement
  • 10I'm a villain
  • 11Nice guys don't play good music
  • 12So, spit me in the eye

informations

Monnow Valley, Monmouth, Pays de Galles, sauf 'This is an advertisement' enregistré au The Diary, Brixton, Londres, Angleterre.

line up

Ágúst Fannar Ásgeirsson (clavier), Björgvin Ingi Pétursson (basse), Gunnar Bergmann Ragnarsson (chant), Hallberg Daði Hallbergsson (guitare, choeurs), Heimir Gestur Valdimarsson (guitare), Sigurður Möller Sívertsen (batterie)

Musiciens additionnels : Eric Yip, Colette Hazen, Jack Duckett, Nick Fry (cordes), Marteinn Knaran Ornarsson (piano)

chronique

Jakobinarina sont jeunes et se font chier en Islande alors pour passer le temps, comme plus de la moitié des Islandais, ils jouent de la musique. Comme ils sont jeunes, ils écoutent du punk, du post punk et du rock indie, écrivent des textes dans lesquels, du haut de la fougue de leur adolescence (les musiciens sont âgés de dix-sept à vingt ans à peine), ils parlent de leurs quotidien ennuyeux, se foutent de la gueule des cons de leur âge qui écoutent de la merde, et délirent un peu à propos de tout et rien. Jakobinarina sont jeunes et se font chier en Islande alors ils espèrent que leur groupe leur ouvrira des portes et leur permettra de bouger un peu. Ils répètent comme des fous, composent avec soin et leur travail est récompensé : un premier single chez Rough Trade, un second chez Regal et hop, en 2007 l'album complet. Pas de réelle surprise, c'est une collection de brûlots post-punk où l'énergie du punk côtoie l'accroche mélodique pop, avec une pincée de garage et une larme de surf ('End of transmission no 6'), le tout passé à la moulinette de l'arrogance et l'humour noir ado. Rien de neuf sous le soleil sauf que ces petits gars sont quand même loin d'être manchots et tiennent la dragée haute face à leurs aînés de Art Brut, Rakes et autres Kaiser Chiefs. Pas de timbre en pleine mue, le chant de Gunnar sonne assuré avec un petit quelque chose de Joey Ramone dans l'arrière-gorge, quant à ses collègues, ils s'y entendent à torcher des mélodies certes immédiates mais bougrement efficaces en terme d'arrangements et de mélodie. 'The first crusade' est un disque pêchu, plein d'une fougue juvénile mordante, le genre de skeud qui parvient aisément à donner envie de danser et de se secouer la tête, avec un semblant de profondeur en plus, et il offrira d'ailleurs à nos jeunes gens la première partie des Kaiser Chiefs lors de leur tournée européenne en plus d'une série de concerts au Royaume-Uni. Hélas, la fin de l'histoire est moins drôle. Trop jeunes pour supporter un tel rythme, le groupe se verra contraint d'annuler des dates avant de rentrer au pays histoire de donner une ultime représentation à Reykjavik en compagnie de Singapore Sling avant le split final, certains membres dont le chanteur se sentant dégoûtés pour longtemps de la vie de groupe. Deux ans à damner le pion aux Anglais, c'est long quand on a dix-huit ans.

note       Publiée le mercredi 6 juin 2012

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    mouarff, pas la peine d'aller en disquaire en islande pour les choper eux, je les ai vus à Liverpool en première partie de To My Boy (glups) et j'avais recu de cd en promo à l'époque... Ben, c'était un cd promo quoi.

    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    Chaque homme doit trouver sa terre d'adoption, son réel absolu, indépendamment de sa meuf aussi, pour moi ce serait la Lituanie, en même temps plus j'explore l'Est plus je me retrouve, peut-être que chez moi c'est l’oblast de Novossibirsk ou carrément Vladivostok. Mais je m'éloigne du sujet dsl pour ces voyages. Revenons à nos moutons-keupons islandais qui se font chier. Il est 2h c t permis.

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Effectivement, moi, l'Islande est ma terre d'adoption...Et cette eau est un bienfait pour ma peau ^^

    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    cool, moi la dernière fois que j'ai été érrer en Islande, la bagnole a fini sur toit sur la F35 (suite à un mini tremblement de terre), ma copine a failli crever suite à une intox ou un bain de minuit mal digéré, et je n'ai pu m'offrir que la grosse claque des paysages et les chutes des macareux dans les cascades d'eaux. Le reste c'était à l'exemple de cette bière cheap en cannette dégueux à base d'eau locale (heurk) à 6eur. Parcequ'il faut le dire , toute la flotte en Islande pue le souffre, donc le pêt. De l'eau que l'on boit (pas trouvé de bouteille d'eau sur la route, va donc 'buvez l'eau des sources' qu'ils disaient) jusqu'au lavage des fringues, (j'ai pué pendant 10 jours à mon retour à Paris), tout ce qui est lié à l'eau pue. Les hôtels étaient graves chers , des lits en pin comme ds les auberges de jeunesse à 100 e ! Bref , pas la bonne époque les 00's, depuis la crise a visiblement remis les choses à leur juste valeur. Content que t'es pas vêcu l'Islande 'dieux vs humains' comme je l'ai vêcu Twili.

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Absolument, le tourisme disquaire, rien de tel, surtout dans ce genre de pays dont les productions ne s'exportent pas aisément. A Reykjavik, les disquaires (5 dans le centre-ville) c'est un art de vivre. ^^