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Ornette Coleman › The Shape of Jazz to Come

  • 1959 • Atlantic 1317 • 1 LP 33 tours

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gregdu62      dimanche 11 avril 2021 - 10:05
GuyLiguili      jeudi 20 février 2020 - 08:49
Kronh      lundi 23 novembre 2015 - 17:42
Alfred le Pingouin      jeudi 11 juin 2015 - 23:37
Horn Abboth      jeudi 11 juin 2015 - 15:59
necromoonutopia666      lundi 28 mai 2012 - 20:22
Norris      samedi 5 février 2011 - 14:49
NevrOp4th      jeudi 3 décembre 2009 - 11:37
Oburoni      mercredi 22 juillet 2009 - 09:46
GinSoakedBoy      lundi 27 avril 2009 - 22:27
taliesin      vendredi 11 janvier 2008 - 12:03
Coltranophile      lundi 13 août 2007 - 16:52
Maldoror      mercredi 24 janvier 2007 - 22:23
PLF      lundi 17 avril 2006 - 23:02
julayss      vendredi 10 février 2006 - 16:51
DukeOfPrunes      mercredi 4 janvier 2006 - 00:10
darkoverwestphalia      lundi 9 mai 2005 - 19:23
mroctobre      mardi 15 mars 2005 - 15:53
reg      vendredi 25 février 2005 - 19:43
Trimalcion      mardi 29 juin 2004 - 13:03
kama      mardi 15 juin 2004 - 22:23
freaks      jeudi 13 mai 2004 - 11:24
Grim      vendredi 17 octobre 2003 - 20:16
Progmonster      jeudi 23 mai 2002 - 16:49
Ultimex      jeudi 12 mai 2022 - 14:57
Klarinetthor      lundi 13 novembre 2017 - 16:19
Sigur_Langföl      lundi 21 juillet 2008 - 04:47
M-Atom      lundi 28 mai 2007 - 13:49
wan      lundi 29 janvier 2007 - 21:42
Chris      vendredi 6 octobre 2006 - 21:54
heirophant      samedi 26 novembre 2005 - 00:56
Seijitsu      mercredi 15 octobre 2014 - 18:59

cd • 6 titres • 38:11 min

  • 1Lonely Woman4:59
  • 2Eventually4:20
  • 3Peace9:04
  • 4Focus on Sanity6:50
  • 5Congeniality6:41
  • 6Chronology6:05

informations

Radio Recorders Studio, Holywwood, Californie, USA, 22 mai 1959, 21h30 - 03h30

Ce disque a bien entendu fait l'objet de nombreuses rééditions ; sur cd, digipack, cartonnés de luxe, ou même en coffret ...

line up

Don Cherry (cornet à piston), Ornette Coleman (saxophone alto), Charlie Haden (contrebasse), Billy Higgins (batterie)

chronique

  • free jazz

Par quoi commencer ? Que dire ? Bien que le premier artiste jazz à en jouer fût le pianiste Cecil Taylor, le saxophoniste Ornette Coleman, mais compositeur avant tout, s'est vu hérité de cette lourde paternité. Contrairement à ce que l'on peut bien lire dans quelques revues empêtrées dans un conservatisme hors propos, le free jazz, en tant que tel, est loin de se résumer en un mot disgracieux : du bruit. Il sera difficile pour moi de vous tracer un historique de la chose ; disons simplement qu'on ne peut pas considérer tout cela que d'un seul point de vue et qu'ici, plus qu'ailleurs, le contexte, aussi bien en temps qu'en lieu, a toute son importance. A l'aube des années soixante, l'idiome jazz connaît déjà une histoire et une évolution fulgurante, sans commune mesure avec tout ce qui nous a été donné d'écouter jusqu'ici, et Coleman propose de partir sur les bases du bop, déjà une révolution en soi, pour transcender la musique et en faire le terrain propice à une expressivité intègre et absolue. C'est bien simple ; la qualité des artistes free se mesure à leurs qualités intrinsèques, à leur habileté à se fondre dans un discours libre de toute convention préétablie, à même de prendre l'auditeur par la main, afin de le guider vers une introspection toute emplie de spiritualité. Dès 1958, avec "Something Else", les critiques s'étaient élevées pour mettre au pilori ce jeune artiste. Pourtant, dans la forme, peu de choses le séparait d'un Sonny Rollins, par exemple. Sans doute aidé par une section rythmique efficace (Charlie Haden à la contrebasse et Billy Higgins à la batterie), qui se plie volontiers au jeu des deux solistes (Coleman au saxophone alto et Don Cherry à la trompette), jusqu'à en appliquer les préceptes, Ornette Coleman trouve sa voie avec ce monumental et prophétique "The Shape of Jazz to Come". La passion et la frénésie inhabituelle pour les amateurs de jazz à papa et qu'ils pointent du doigt comme une anomalie sont bels et bien présents (l'échange de chorus sur "Eventually"), mais, pour le reste, l'album n'est que fragments de beauté à l'état pur. Car si Coleman harangue ses troupes à un laisser aller libérateur, ce sera toujours au profit de la mélodie, superbe et apaisante sur "Peace", avec ses dissonances héritées d'un Thelonious Monk, mais aussi le sublime "Lonely Woman", poignant et éternel. Avec une prise de son directe, l'impact en est d'autant plus prononcé. Un merveilleux album qui se doit de trôner dans toute collection de disques qui se respecte.

note       Publiée le jeudi 23 mai 2002

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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En fait c'est peut-être bien celui-là mon premier album de jazz "classique". La faute à Zorn et à "Lonely Woman", évidemment. Quel thème sublime, même si "Peace" se pose là aussi (j'adore quand Charlie Haden sort son archet). J'entravais quedalle au reste sinon que je trouvais complètement fou la façon dont ils retombaient sur leurs pieds. Et puis c'est tellement exubérant et joyeux. Ce mec avec son sax en plastoc, quand même...

Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

"Dès 1958, avec "Something Else", les critiques s'étaient élevées pour mettre au pilori ce jeune artiste", oui, et dès 1950 il s'etait fait casser son saxo et eu à se tailler d'un concert qui a mal tourné à cause de son jeu "spécial", d'après les petites notes biographiques d'un autre disque d'Ornette. C'est pas si etonnant vu son jeu over-the-top; et je parle là plus de son son que des notes qu'il joue, déjà bien originales. Et c'est sans doute sur the Shape que ça s'entend le plus, ce son brillant d'une violence, bien mise en avant. D'autres sessions sont plus mates et la puissance de l'alto est un peu atténuée.

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Kronh Envoyez un message privé àKronh

Je veux pas faire de tribute mal placé, mais s'il y en a bien un dont la musique reste toujours aussi vivante, c'est bien Ornette. Ptain, c'est son souffle qu'on entend là! Ce disque ne s'écoute pas; il se respire, il s'inhale, et remarquez, je n'en parle qu'au présent.

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Bah... Je me rappelle de celle de Beefheart dans Libé. Enfin... Non, justement, je me rappelle pas du propos. Seulement que c'était horrible - manifestement rédigé (on va pas dire écrit) par quelqu'un qui n'avait au mieux qu'une vague idée de qui était le gars. 'Fin bon... C'était sans doute pas "leurs affaires" (et je sais pas si faut s'en plaindre).

Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

En plus, pas une bonne nécro pour Ornette en français. J'ai vu que l'article du Grisli de bien (mais rédigé de son vivant). Sinon c'est le désert, ils disent blablabla invente le free jazz, blablabla The Shape of Jazz to Come et yop.

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