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Drown For Resurrection › Sublunar vacuity

cd • 13 titres

  • 1Anything out of range
  • 2Charge
  • 3The lake
  • 4Disbandment-deliverance
  • 5Underneath our breast
  • 6Feathers of a bird can't fly themselves
  • 7Beginning
  • 8Verification
  • 9Our bones
  • 10Imaginary walls we rely on
  • 11Silentely-'til there's no one left
  • 12Portrait of unborn children
  • 13Lydia

informations

Orbit-X, juin, 1994, Allemagne

line up

Andreas Fricke (chant, musique), Helge Neubronner (musique)

chronique

Putain, toujours cette impression de vide céleste, ces questions existentielles...A chaque écoute, je me laisse séduire par la démarche des jeunes gens de Drown for Resurrection, j'y prends plaisir et me dis qu'ils étaient vraiment à part dans une scène qui ne les a jamais réellement reconnus. Leur mélancolie n'a rien de mystique, elle touche car elle est marquée d'une fragilité toute humaine et même sur des titres plus agressifs tel que le bon 'Charge' dans une veine Das Ich, la colère dégagée par le chant de Andreas Fricke s'apparente davantage à de l'incompréhension face à l'Homme et son comportement ('Yes, these words are mine but they are not meant this way to all you astronomers who try to explore these small planets orbiting my earth'). Et il y a les sons de Helge Neubronner, tristes mais porteurs d'espace, noirs mais d'une obscurité nocturne qui n'a rien de macabre. Je pourrais me répéter en relisant ma chronique de leur précédent opus, on sent que ces deux types composent quelque chose de profond au travers de leurs textes mais également de la musique qui offre une approche directe au travers de structures complexes, travaillées, aux boucles soignées. Quelques pièces sont rythmées (les excellents 'Imaginary walls we rely on', 'Charge', 'The lake') mais le duo ne cherche pas à faire danser, les pièces calmes, introspectives et baignées de spleen sont nombreuses avec des réussites poignantes comme 'Disbandment-delivrance', 'Beginning' ('Why do we start again at all?') ou encore l'instrumental final, 'Lydia'. Pour illustrer mon sentiment par une image, je parlerais d'un Depeche Mode (pour certaines sonorités et séquences) existentialiste perdu sous un ciel étoilé, le regarde perdu vers l'infini. Pas de réponses, un constat amer mais sans colère, résigné ('Eyes can't conceal emotions, believe me, recognize me but keep it to yourself like I do. I'm a true hypocrite')...Aucun dieu n'est là pour nous sauver, nous survivons à travers nos masques et cela n'est même plus un problème ('In the meantime, our lies have become a closely-woven carpet which we can walk on, they confirm us in our way to escape without feeling guilty')...Triste et beau, à des années lumière de la vacuité de VNV Nation et consorts.

note       Publiée le jeudi 10 mai 2012

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    novy_9 Envoyez un message privé ànovy_9

    j'ai toujours des sensations auditives étranges avec ce groupe, pour moi il y à un coté hypnotique dans Drown For Resurrection, ils ne sont pas révolutionnaire musicalement, mais quand j'écoute leurs cd, je suis hypnotisé, on se laisse transporter, le temps s'arrête, et on en redemande !

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