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Cancer Barrack › Walking through the
- 1991 • Deathwish office CD 23558 • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Grodek
- 2Cancer barrack
- 3Paralysed in paradise
- 4Letztes Gebet
- 5My world
- 6Chaseloop
- 7So what
- 8Here we go
- 9Apart
- 10When the machines cry
extraits vidéo
informations
Soundgarden Studios, Hambourg, Allemagne, 1991
line up
Torsten Hammann (chant), Axel Ermes (basse), Henning Lamp'l (batterie), Andreas K. (guitare), Cichowski (clavier, chant)
chronique
Deux gargouilles se fixant sur une pochette, un hit important aujourd'hui encore dans la scène sombre allemande, 'Themes of Maldoror'...Ainsi débuta la carrière de Cancer Barrack, l'une des entités nées de la séparation de Calling Dead Roses ; alors que deux de ses collègues s'en allaient créer Girls Under Glass, le chanteur Torsten Hammann, l'homme fasciné par les gargouilles (au point de se les faire tatouer dans le dos), fonde son propre combo. Personnage énigmatique et extrême, au chant nasillard et si particulier qu'on le reconnaît d'emblée, ce dernier va reprendre les choses où le split du précédent projet les avait laissées pour les pousser un cran plus haut. Influencé aussi bien par le punk que des formations telles que Killing Joke, Christian Death ou Fields of the Nephilim, le groupe aime à produire une musique rythmée, percussive et torturée, sans négliger une légère touche expérimentale au niveau des sonorités. C'est ainsi que ce qui constitue leur premier LP démarre par une pièce ambient qui n'est pas sans évoquer les spectres du 'Moonchild' des Fields of the Nephilim avec une voix déformée, au timbre de démon, murmurant de manière froide: 'Grodek'. Si le début du titre éponyme peut évoquer une fois encore les Fields of the Nephilim première époque, la manière de tourner la rythmique, de travailler les sons de batterie marquent clairement une identité typiquement germanique, de celle qui ne répugnera pas à intégrer quelques notes électroniques dans son écriture et sa production donnant naissance outre Girls under Glass à Invisible Limits, The Invincible Spirit, Belfegore et autres...On s'autorise également quelques riffs appuyés ('Paralysed in paradise') mais encore et surtout, il y a ce chant que je mentionnais précédemment, écorché, à l'image de Torsten, personnage sur le fil du rasoir réputé pour ses performances scéniques, n'hésitant pas à s'en prendre violemment aux trouble-fêtes du public quand il estimait qu'ils avaient dépassé les limites. Est-ce l'expérience acquise au sein de Calling Dead Roses ? Toujours est-il que ce disque ne souffre plus de défauts de jeunesse et se révèle plutôt mature dans l'écriture ; les mélodies sont bonnes, les atmosphères efficaces, plutôt sombres, le combo n'hésitant pas à en rajouter une couche avec 'My world', soit trois minutes de nappes menaçantes avant une attaque au piano qui ne parviendra pas à dissiper la menace malgré l'apparent calme de cette fin. On retiendra les pièces les plus fougueuses comme les excellents 'So what', 'Cancer barrack' ou encore 'Apart' mais aussi un 'When the machines cry' de presque quinze minutes, comme une forme de résumé des possibilités de cancer Barrack concentrées en une pièce : passages ambient avec bon jeu de clavier, des parties lourdes et inquiétantes, des vocaux possédés, des accélérations et un final sous forme de gothic rock hanté à la Fields of the Nephilim mais avec un chant beaucoup plus écorché. Il était certain qu'avec un tel album sous le bras, le groupe avait tout pour se faire remarquer.
note Publiée le dimanche 6 mai 2012
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