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Black Atmosphere › Enrapture

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Membre Note Date
Faust Méphistophélès      mardi 14 juin 2016 - 22:42
cyprine      samedi 9 juin 2012 - 11:25

cd • 10 titres

  • 1Bridge of change
  • 2Love lies bleeding 1
  • 3Love lies bleeding 2
  • 4Fly
  • 5Time falling
  • 6The price of time
  • 7Clouds
  • 8Disintegrate energy
  • 9Maid of Athens
  • 10Red sand

informations

Digital Razor, USA, juillet-novembre 1996

line up

Christoph Gladis (chant, guitares, clavier, basse, programmation), Brian (guitares, claviers, vocaux, percussions, programmation), Scott (basse)

Musiciens additionnels : Marco, Greg, Forschier, Wade Alin, Sage

chronique

La nuit est un halo mouillé de pluie qui se noie dans le regard des anges, une route vers l'infini barrée de chaque côté de rangées d'immeubles fantomatiques....'Liberté !'...'Enrapture' où la course des ombres qui veulent fuir la cage, un album tout aussi torturé et tortueux que son prédécesseur mais plus vicieux encore dans les ambiances. Après des débuts tendus, terrifiants de noirceur, menés par le timbre démoniaque de Christoph Gladis qui nous mène au zénith d'une folie spasmodique sur le terrible 'Love lies bleeding 2', le ton s'apaise quelque peu, la voix retrouve un peu de lumière, pour faire place à quelques pièces plus claires mais mélancoliques où transparait l'influence de David Bowie mais version sortie de l'asile. Car la menace reste tapie, indéfinissable ; ces structures subtiles et riches, glissent sur le fil du rasoir sans que l'on ne parvienne à leur faire confiance ('Clouds'). Certes, on ne renoue jamais avec la violence saturée de 'Fly' mais l'obscurité ne se dissipe pas pour autant. Il y a ces percussions au jeu lent, légèrement tribal, ces sonorités intoxiquées que ne soignent pas les quelques accords acoustiques et encore moins les petites notes glacées du synthé. Une fois encore Black Atmosphere affirme son identité face à ceux qui les enferment un peu vite sous l'étiquette de clone de Bauhaus de par le timbre de Gladis ; oui, vous retrouverez ici toute la noirceur gothique et la décadence batcave dont vous êtes friands mais d'une manière moins conventionnelle que prévue. Le groupe ne cherche pas à vous faire danser, juste à vous faire peur, à distiller en vous le sentiment d'insécurité et il y parvient. Même la beauté menace à tout moment de se faner et si courir semblait une solution, 'Red sand' au bout du boulevard vous indique qu'au delà des limites de la ville en ruines, c'est une obscurité bien plus terrible qui vous attend, sans même les quelques illusions de clarté dont vous berçaient 'Maid of Athens', 'Clouds' dont la tristesse ressemblait presque à de la joie dans cet asile à ciel ouvert. Un disque remarquable signé par un groupe impressionnant de talent.

note       Publiée le lundi 30 avril 2012

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    cyprine Envoyez un message privé àcyprine

    ça commençait bien pourtant...

    Note donnée au disque :