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Carter USM › 101 damnations
- 2011 • Big cat records ABB101CDX • 1 CD
cd • 15 titres
- 1The road to Domestos
- 2Everytime a churchbell rings
- 3Twenty four minutes from Tulse Hill
- 4An all American national sport
- 5Sheriff Fatman
- 6The taking of Peckham 123
- 7Crimestoppers A'Go Go
- 8Good grief Charlie Brown
- 9Midnight on the Murder Mile
- 10A perfect day to drop the bomb
- 11G.I. blues
- 12RSPCE
- 13Twintub with guitar
- 14Rubbish
- 15Rent
extraits vidéo
informations
Important Notice Studio, Mitcham, Angleterre.
Il s'agit de la réédition de 2011 proposant les quatre derniers titres en bonus. 'Rent' est une reprise des Pet Shop Boys.
line up
Jim Bob (chant, guitare, programmation), Fruit Bat (guitare, programmation)
Musiciens additionnels : Rob Sheridan (piano)
chronique
Londres, 1989, une décennie s'achève mais personne n'y réfléchit alors que la foule se presse hors du train de banlieue. Le Sud de Londres offre ses quartiers pourris aux rayons du soleil couchant et le monde entier s'en fout mais il y a quelque chose de presque beau malgré tout dans cette image de l'Angleterre à cette heure-ci du soir. J'ignore pourquoi mais la musique de Carter USM m'évoque toujours très fortement la capitale anglaise et pas uniquement parce que le duo en est originaire. Ce mélange de punk, de pop indie décalée et de sampling, cette grandiloquence de caniveau pour ivrognes, ces beats de boîte à rythme, cet humour si spécial, ces mecs chantent Londres et sa vie, avec tendresse, cynisme, dédain, comme une gigantesque métaphore du monde. Carter the Unstoppable Sex Machine, c'était une nouvelle manière de raconter la culture populaire, celle qui ne croyait plus au punk, qui admettait de bouffer des hamburgers, de regarder des conneries à la télévision en portant des casquettes américaines, qui savait que le chômage était devenu partie intégrante de sa culture...Tel deux Andy Warhols, Jim Bob et Fruit Bat lui ont redonné sa place dans l'art en transformant ce quotidien et ses anecdotes sordides en une forme de théâtre absurde, cruel mais volontiers drôle également ; ainsi en est-il de 'The taking of Peckham 123', valse décalée mi-sucre mi-fiel. Une nouvelle forme de punk rock ? Peut-être bien, celui qui côtoie la pop de bas étage pour lui faire risette, celui qui se marre à croiser des programmations électroniques kitsch (les cuivres synthétiques de 'Midnight on the Murder Mile', l'intro symphonique de 'Sheriff Fatman') avec des guitares électriques, celui qui nous chante des berceuses au vitriol ('G.I. Blues') quand il en a marre de nous donner envie de sauter en l'air. Nous sommes encore loin de la puissance de '30 something' ou 'Post historic monsters' mais Carter USM est dans la place et à l'écoute du final pompier de 'G.I. Blues', on en sait pas très bien si on peut se contenter de rire...Les 90's ? Bof, elles s'annonçaient bien moches mais on n'en avait pas grand chose à foutre en sortant du pub...
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- taliesin › Envoyez un message privé àtaliesin
Du Carter USM enfin sur Guts, super ! J'adorais ce groupe - surtout les premiers albums. On les appelait les Pet Shop Boys de la guitare ;-)
- Note donnée au disque :