J’vous parlais de colle dans son split avec GGXQ, ça tombe bien, la horse c’est l’héroïne. De la fausse, ok, de la coupée, ok, mais de l’héro quand même. Ou alors du speedball, parce que ça fout la patate, c’te horse là. On passe assez fourbement du Arab on Radar à Brainbombs, repris assez justement et bien mieux que chez Kickback, parce que dans un esprit non pas du combat de rue à coups de poings américains et fléaux de barbelés, mais du ligotage sur matelas avec sodomie de strap-on granuleux. Comme toujours avec nos amis allemands, la pochette pourrait se soustraire aux mots : kitsch et malsaine, comme une exposition d’animaux empaillés dans le salon d’un septuagénaire belge, entouré de tableaux tressés à l’effigie du berge allemand (encore ??) ; quant à la tragédie ésotérique, elle revient systématiquement dans cet obstination qu’on pourrait comparer à un vélo fou pour enfant dévalant une pente démoniaque quasi verticale : les pédales fonctionnant en même temps que les roues (quelle connerie !), on se retrouve les jambes entraînées malgré soi dans un ballet musculaire qui met littéralement le feu au pauvre gamin qui n’en avait pas demandé tant. Reste une odeur de brûlé qui rappelle que ta platine n’est pas inflammable.