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Dave Catching (guitare), Jack Irons (batterie), Mark Lanegan (chant), Martyn Lenoble (basse), Aldo Struyf (claviers, guitare), David Rosser (guitare), Duke Garwood (guitare)
Musiciens additionnels : Greg Dulli (chant), Josh Homme (guitare), Alain Johannes (guitare, basse, claviers, percussion, voix), Chris Goss (guitare, voix), Shelley Brien (voix)
Je ne sais plus qui disait ça, mais quand les gens commencent à aimer tes vieilles gloires, c’est le moment de te poser des questions. Mark Lanegan a toujours été dans la troisième base, d’un groupe de grunge seconde zone (Screaming Trees) alors que Pearl Jam cartonnait (et oui…), des featurings chez les Queens meilleurs que l’ensemble de leurs morceaux, des albums en collaborations avec l’insupportable Dulli et la non moins sirupeuse Campbell – ça sentait déjà un peu le souffre, le Gutter Twins était déjà plus vieux que lui-même à peine deux mois après sa sortie ; quant à Soulsavers, c’était une véritable pépite soul gospel fin du monde façon western mélancolique et c’était le fruit de deux DJ – le rock est fini mon vieux ; et c’est assez curieux, de la part d’un si grand chanteur, à la voix rauque et maltée, de s’être égaré dans la mousse des cocktails trop chers. Le dernier album du cowboy est unanimement encensé absolument partout, et c’est à n’y rien comprendre. Blues Funeral est une soupe fade aux vieux rots des beats synthétiques, d’un blues lointain et scolaire, des claviers cheaps, un rock paresseux dont les relents QOTSA peinent sortir la tête de l’eau. Nul doute que le Mark y met toutes ses tripes fatiguées et ses tatouages ratés avec un lyrisme certain, mais ressembler à Leonard Cohen en pleine descente n’est pas un spectacle très stimulant pour un type qui pourrait sans problème taquiner le grand Waits sur les pistes de danse.
note Publiée le vendredi 16 mars 2012
Note moyenne 10 votes
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J'ai toujours voulu pondre une contre-chro pour cet album, qui définitivement est très beau (je le préfère à Bubblegum dans son ensemble), mais je sens que ça va venir tout seul. C'est drôle, "Ode to Sad Disco" a vraiment un truc de Goldfrapp feat. Lanegan (j'y tiens). "Bleeding Muddy Water" est inusable.
Y'a quand même quelques trucs intéressants sur cette galette !
Chronique d'un mec qui a écouté l'album sobre.
Du blues pour paresseux sous perfu Ennio Morricone, j'aime bien. Ca s'écoute bien en sirotant une téquila...
Vous avez parfaitement raison, c'est fort vache..mh.. et je voudrais pas gâcher mon plaisir ^^ si je dois frapper dans le foie d'un mec que j'estime être un bon pote, mon esprit passe chez Mark pour oser être sauvage. Quand un saligaud me les brisent pour 36 milles raisons, ma bile se rappel que Mark non plus n'était pas des plus tendre dans la cours. Quand je sens mon poings faiblir c'est lui qui s'impose en fantôme et sermonne que chaque coup me sera rendu avec bien plus de force et de cruauté, qu'une fois le genoux à terre il me sera insupportable de regarder quelqu'un en face, froid seul et pathétique je serai. Rien d'bien violent envers vous(si le dire s'avère important, tu veux une clope?), Mark c'est mon pote pour qui j'em**de le plus gros des troupes, mais c'est important de nous y voir dans ce vieux feuilleton raté, on a pas notre place. Autant aller rendre visite chez bobonne à Lille-Roubaix-Tourcoing en train de regarder Rick hunter, aussi ringard mais plus famillier et avec le sourire en prime. Quant au bal des qinqua en dépression j'apprécie particulièrement Neil Young pour Sleeps with angels ;) bien à vous cher antiquaire