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Sugar Puff Demons › Falling from grace

cd • 15 titres

  • 1Family in a suitcase
  • 2Burn the church
  • 3Germs
  • 4Phantoms of the fog
  • 5100 rifles
  • 6Gotta get out
  • 7Stan likes making babies
  • 8The mask
  • 9Nice day for a homocide
  • 10Suspect
  • 11Dance with the dead
  • 12Burke and hare
  • 13Costa del hell
  • 14Weedin
  • 15Nervous breakdown

informations

line up

Andy Summers alias Gilt Cardinal (guitare, chant), Mark Coppin alias Phibes Baal (batterie)

Musiciens additionnels : Drew Shanohan alias Creed Bronstein (basse), Steve Hindmarch (basse)

chronique

'J'ai jamais pu blairer mon père, il était toujours plein de merde, je ne pouvais pas supporter ma mère, c'était une pute nympho, je ne pouvais pas piffer ma soeur bien que je ne sache pas lui résister...', et le refrain, 'ma famille est dans une valise, la famille est en vacances, ma famille est dans une valise, ils sont tous partis mais c'est très bien...' Belle entrée en matière, non ? Niveau humour macabre typique du psychobilly, les Sugar Puff Demons ne sont pas en reste. Il aura pourtant fallu attendre près de quinze ans avant que leur unique album produit en 1989 ne soit finalement réédité en cd, histoire de le sortir de l'anonymat auquel il semblait condamné. Il faut dire que l'histoire du trio remonte tout de même à 1982 quand Andy Summers et Mark Coppin, respectivement guitariste/chanteur et batteur, fonderont la genèse du projet alors baptisé The Deadcock. Je passe sur les péripéties de leur chaotique carrière mais toujours est-il que comme bien des formations des 80's, le groupe enrichi d'un bassiste va développer un style aujourd'hui largement reconnu et joué que certains nomment 'deathbilly', 'gothabilly' ou 'je ne sais quoi-billy'...Bref...Il est vrai que si les influences rockabilly sont 100% présentes, que le punk est passé par là, que les Meteors, King Kurt, et même les injustement méconnus Sunglasses after Dark (pour l'aspect gothique) avaient largement balisé les terres britanniques, le trio propose encore quelque chose de différent ou du moins à la croisée de tout ça. Le mélange punk/rockabilly des premiers, la décadence des seconds et le goût du garage version humour macabre des derniers car le résumé final, c'est que garage, rockabilly et punk n'ont jamais cessé de flirter d'incestueuse manière et si le constat est aujourd'hui évident, il n'a pas toujours été si clairement admis ni largement répandu. Il se trouve qu'en plus, les Sugar Puff Demons étaient doués pour écrire des bonnes mélodies et dégager des ambiances, que leurs rythmes endiablés secoueraient un mort sans jamais céder au bourrinage gratuit. Les alternances de rapidité, de roulements, avec quelques secondes de sensualité féline (l'intro acoustique de 'Costa del sol' par exemple) sont suffisamment équilibrés pour que le disque s'écoule sans lassitude. Sept ans d'existence, de changements de personnels pour en arriver à deux jours de studio et l'enregistrement de cet album franchement efficace. Quelques dates avec les Frantic Flintstones, la promesse d'un second essai, une date avec les Demented Are Go et c'est un Andy Summers déçu du déclin de la scène psychobilly anglaise qui envoie tout balader. Sans lui, ses deux collègues n'envisagent pas de poursuivre. Fin de l'histoire. Ceux qui clamaient lors d'une interview : 'Nous sommes au psychobilly, ce que Slayer est au thrash' méritaient bien au moins un dépoussiérage et une réédition, même si on a fait pire depuis. 4,5/6

note       Publiée le jeudi 15 mars 2012

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