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Neils Children › Ex.Enc

cd • 11 titres

  • 1Motorcar
  • 2Sometimes it's hard to let go
  • 3An exchange
  • 4Communique
  • 5Interlude
  • 6I can't see you
  • 7Indifference is vital
  • 8I'm ill
  • 9The eyes of a child
  • 10Terror at home
  • 11People change their minds

extraits vidéo

informations

Unit, Cheshunt, Angleterre

line up

John Linger (chant, guitare), Keith Seymour (basse, chant), Brandon Jacobs (batterie, choeurs)

chronique

Ah oui oui oui, cette fois, il y a du progrès, les gars, rien à dire, cette galette a du potentiel ! Quelle patience, en plus, il aura fallu près de dix ans pour sortir ce premier LP après des flopées de maxis sur divers labels, en affrontant la mine snob et boudeuse des critiques. Histoire de jouer les blasés pessimistes, il n'est pas certain que 'X.Enc' parvienne à les éjecter de l'ombre des Horrors et des Eighties Matchbox B-Line Disaster, mais du moins tenons-nous une collection de chansons aptes à les placer à égalité plutôt qu'à la traîne. Le trio est parvenu à domestiquer sa violence mais non son intensité, tout en renouant avec un véritable sens de la mélodie. Délaissant partiellement les influences Birthday Party, c'est plutôt vers les Cure époque 'Pornography' et le P.I.L. De 'Metal Box' que le groupe s'est ressourcé tout en s'intéressant de près au jeu de batterie de Joy Division (écoutez 'Communique', c'est flagrant) et en appréciant Gang of Four (référence inévitable). Cette sphère d'influences leur sied nettement mieux en apparence car ce disque, à défaut d'être révolutionnaire, est vraiment bon. Les musiciens savent gérer l'équilibre entre force et tristesse, rester crédible entre tendance passéiste et production contemporaine. Le chant est meilleur, assumant ses échos de Robert Smith, tout en les malmenant à coups d'effets si nécessaire. Il sait tirer le meilleur d'orchestrations simples menées de baguette de maître par une batterie omniprésente, à l'aise tant dans ses escapades tribales ('An exchange', 'Indifference is vital') que dans la frappe sèche ('I'm ill' dont le feeling pop doit pas mal à The Jam). Idem pour une guitare simple mais diaboliquement mobile et capable de riffs simples mais imparables ('Terror at home'). Il est aisé de faire la fine bouche à l'idée de la quantité d'influences sautant aux oreilles au cours de l'écoute mais il est plus complexe de résister à la qualité de ces compositions. Pas de temps mort, ça s'enchaîne : l'excellent 'Sometimes it's hard to let go', 'An exchange', 'Communique', 'I'm ill', 'The eyes of a child', que des bonnes choses en ces sillons. Avec 'Ex.Enc', les Neils Children prouvent qu'ils auraient mérité plus d'attention et de reconnaissance. Inutile de jeter l'éponge trop tôt mais après tant d'années, glaneront-ils plus qu'un statut culte ? J'aimerais me tromper...

note       Publiée le lundi 12 mars 2012

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