Zombie Ritual › Night of the zombie party

On ne parlera jamais assez des méfaits de l'alcool... couplé au visionnage intensif de films gore 70s... Prenons en exemple les gars de Zombie ritual : au départ quatre japonais sans histoire, membres du très honorable projet Magane (mélange de Black Metal et de folklore japonais, assez intéressant). Probablement à la suite d'une terrible soirée mettant en scène nos quatre larrons, quelques packs de bières et d'obscures K7 vidéos, on se retrouve donc avec Zombie ritual, aka le groupe Death Metal le plus mono-neuronal jamais engendré au sein de l'empire nippon, qui, une démo et une signature chez Razorback (sont dans tous les mauvais coups ceux-là) plus tard, finira par nous offrir ce disque, une petite merveille de Death Metal lorgnant souvent vers le Grind, qui se révèle être à Romero ce que Tankard est à la Heineken, ni plus ni moins. Mono-neuronal je disais, mais en fait Zombie ritual est mono-tout : mono-maniaque dans son obsession pour les morts-vivants, le groupe cultive l'art du riff unique, du chant monocorde (Grrrreeeuuuh) et du blast monotone, le genre de zik à faire passer les premiers Cannibal corpse pour un truc geek/intello... Mais non, définitivement, on ne mange pas de ce pain là ici, la seule nourriture viable étant de toute manière la cervelle extraite d'une petite écolière japonaise fraichement trépanée. J'ose à peine imaginer la gueule de bois qu'ils ont pu se taper le lendemain de l'enregistrement, mais en tout cas si on en croit les paroles de leur hymne Zombie party ("Let's gather up at graveyard and sing and shower with alcohol !!"), ils ont l'air plutôt motivés pour remettre ça à la première occasion... terrible destin... Ouais, faites gaffe avec l'alcool !