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Pixies › Doolittle

  • 1989 • 4AD CAD905CD • 1 CD

cd • 15 titres • 38:36 min

  • 1Debaser2:53
  • 2Tame1:55
  • 3Wave of Mutilation2:42
  • 4I Bleed2:34
  • 5Here Comes Your Man3:21
  • 6Dead2:21
  • 7Monkey Gone to Heaven2:56
  • 8Mr.Grieves2:52
  • 9Crackity Jones1:24
  • 10La La Love You2:43
  • 11No.13 Baby3:51
  • 12There Goes My Gun1:49
  • 13Hey3:31
  • 14Silver2:25
  • 15Gouge Away2:46

informations

Downtown Recorders, Boston, Massachussets, USA, 1989

line up

Black Francis (guitare, chant), David Lovering (batterie), Kim Deal (basse, chant), Joey Santiago (guitares)

chronique

  • noisy college rock

"Doolittle" est un pur bijou, et ce, en tout point. Qu'il s'agisse - pour la partie la plus visible - du travail artistique, toujours aussi grandiose, de Simon Larbalestier, avec ses photos de livrets aux tons ocres, aussi énigmatiques que son contenu. Et puis le contenu justement ; 15 titres sans temps morts, enchaînés à la perfection (ce qui se révèlera être un des grands points forts du groupe), et qui nous balladent dans des paysages poussiéreux sous un soleil de plomb, imagerie du far-west oblige ("Mr.Grieves" qui démarre pourtant comme un pastiche reggae, "Crackity Jones" qui vous fera le même effet qu'un piment chaud, l'évident "There Goes My Gun", le bluesy "Hey" ou l'assomant "Silver"). Les références au surréalisme ne sont pas non plus oubliées, avec une citation bien sentie du "Chien Andalou" de Luis Buñuel dans "Debaser", ni d'ailleurs les missiles pop qui feront l'unanimité dans les campus ("Wave of Mutilation", "Here Comes Your Man" ou "Monkey Gone to Heaven"). Comme je vous le disais, de part en part, "Doolittle" fait un carton.

note       Publiée le mardi 14 mai 2002

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Note moyenne        49 votes

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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C'est bien possible, mais il faut se rappeler/dire aussi qu'ils ont dû pas mal écouter de surf-rock plus vieux que ça, en probable influence commune ! (Cf Cécilia Ann, la reprise des Surftonres en ouverture de Bossanova, par exemple...).

zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Je serais pas étonné qu'ils aient écouté et digéré les B-52s

Message édité le 30-03-2023 à 22:16 par zugal21

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dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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Je viens seulement de comprendre le génie de concision de cet album, qui mine de rien prend juste ce qu'il faut de l'air du temps pour séduire un minimum et arriver au hold-up indie qui a suivi (pas traduit par des grosses ventes, cela dit). Jusqu'ici je croyais les Pixies très à contre-courant, en fait il y a un truc qui fait bien 89 et qu'on retrouve ici comme chez les Stone Roses : la basse et la batterie sont d'une régularité métronomique, en avant, cette dernière avec un son de boîte à rythme sec et avec un genre d'écho bien dense. ça donne des titres dansants et un côté très frais à l'ensemble. Le gros truc en plus c'est la guitare western de Santiago, qui crée des espaces sauvages et accidentés en deux notes tordues, façon bucheron canadien (et non pas québecois, trop bavards). Et Black Francis a l'élégance de ne pas trop chanter et de laisser s'exprimer les 3 autres, qui sont simplement parfaits de justesse. Mais avec le recul, c'est Santiago le plus génial... C'est dans la tête de l'auditeur, une fois la musique éteinte, que sa guitare creuse son chemin, comme un capricorne...

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Découvert par un best-of des inrocks de 94 + la BO de Pump Up the Volume (wave of mutilation version acoustique, lente, l'originale est finalement encore plus horrible avec cet air enjoué brayant des insanités sexo S/M ptet, ptet...). Doolitle, meilleur album de tous les temps, à l'époque, pour les inrocks donc, mais derrière the Queen is Dead. J'aime beaucoup moins The Smiths. Depuis, homme=5, diable=6, dieu=7. Un des rares trucs que je peux qualifier de chef d'œuvre.

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Ignus Envoyez un message privé àIgnus

Bien d'accord avec Mangetout. En tout cas avec le passage "instruments aussi peu originaux, des structures aussi banales et des mélodies aussi classiques" mais curieusement moins avec la fin de sa phrase. Y'a un côté frustrant à ne voir que des ombres quand tout le monde vous vante la beauté de la lumière.

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