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Asura › Code Eternity

cd • 7 titres

  • 1Like A Summer Day 10:16
  • 2Trinity 10:05
  • 3Simply Blue 10:22
  • 4Phoenix 8:05
  • 5Code Eternity 9:24
  • 6Territories Part One 4:25
  • 7XP Continuum 9:10

informations

Infinium Records est le premier nom d'Ultimae Records. La référence du CD est la même.

line up

Vincent Villuis, Charles Farewell, Christopher Maze

chronique

Code Eternity est à mon sens une des sorties essentielles d'Ultimae Records, ne serait-ce parce qu'il s'agit de la première du label qui s'appelait alors Infinium Records. On y entend pourtant déjà tout le son à venir : la demi-mesure entre ambient et trance progressive, les longues lignes acid de TB-303 (ici omniprésentes, attention aux allergiques) approfondies plus tard par Carbon Based Lifeforms, la mélancolie en clair-obscur d'Aes Dana (projet pour lequel Vincent quittera Asura l'année suivante), les éléments religieux beaucoup plus exploités par la suite lorsque qu'Asura deviendra le projet solo de Charles Farewell. Il y a une certaine grandeur dans leur son qui les rapproche de la chill-out psychédélique dont ils deviendront rapidement les nouvelles figures de proue ; on pense aux pièces qui terminent les disques de Dimension 5 ou Transwave aux tonalités et instrumentations similaires ; mais de par leur longueur et leur rythme, 'Like A Summer Day' ou le grandiose 'Simply Blue' rappellent aussi la space-ambient séquencée du Delerium période Spheres. Une certaine noirceur enveloppe l'ensemble des pistes, souvent via des drones et des basses menaçants en arrière-plan, ce qui donne une tonalité crépusculaire, parfois presque gothique et qui place l'ensemble plus près d'un Klaus Schulze plus rythmé, tel 'Phoenix', que d'un Plastikman à la syntaxe technoïde bien plus abstraite, même sur ses pièces tout autant acid et downtempo comme sur son fameux 'Konception'. Avec Asura on est, qu'on le veuille ou non, dans un registre cinématographique et narratif tenu par des trames mélodiques intenses et quelques excès orchestraux ou acoustiques nous replongent en 1993 pour frôler le Juno Reactor de Transmissions, comme sur le titre éponyme. Beaucoup plus ambient, les deux derniers titres ouvrent le chemin à une autre forme d'ethno-ambient, cette fois encore héritée des vieux Delerium (jusqu'à la pochette) ou Raison d'être avec l'apparition de divers instruments exotiques certes pas toujours adroitement intégrés. La production est aussi encore rude sur certains aspects, et diffère d'une piste à l'autre ce qui n'aide pas à la cohérence. Pourtant, je recommanderais chaudement ce disque à tous ceux qui se sont reconnus dans les références, d'autant qu'il s'agit du dernier Asura avec Vincent Villuis – le projet s'enlisera par la suite dans une emphase dramatique qui mêlera une poignée de titres magnifiques à d'autres grandiloquents et baroques donnant dans l'illusion de grandeur et étouffant à mon sens le potentiel du projet.

note       Publiée le vendredi 2 mars 2012

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