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Daniel Ribiat (basse), Lucas Lanther (chant), Michael Ribiat (Guitare)
Que ceux qui croyaient que la batcave était morte et enterrée se réjouissent. Les "petits jeunes" de Cinema Strange prennent la relève et ils le font bien ! Ils nous avaient fait la révélation choc au début des années 90 qu’ils seraient LE groupe culte batcave et cela nous prêtait à rire. Que nenni ! Depuis la sortie de ce lp regroupant les singles du groupe, nous avons le sourire béat scotché jusqu’aux oreilles et le cd tourne en boucle sur les platines. Les tubes s’enchaînent ("Aboriginal Anema", "Nightfalls", "Greensward grey") et on en redemande encore. Les partitions de basse sont jouissives, les guitares entraînantes et la voix rappelant parfois celle d’Ana Varney de Sopor Aeternus ("Laughing Bloody Murder") hypnotisante. Sortez mitaines et résilles et dansez maintenant !
note Publiée le mardi 14 mai 2002
Un son de disque rayé, une voix qui répète ‘Cinéma…cinéma…cinéma’, une basse entame une lente introduction avant que n’éclate la boîte à rythmes et…cette voix qui rappelle étrangement Andi SexGang…En un seul disque, l’Europe redécouvre le style batcave popularisé en Angleterre par des groupes comme Alien Sex Fiend, Specimen ou Sex gang children puis tombé dans l’oubli malgré les efforts du français Jacquy Bitch et de son combo Neva…Et soudain, c’est l’esprit des 80’s, des iroquois teints, des sorcières à boucles, de la folie post punk qui souffle sur la platine…Cinema Strange, c’est un peu tout ça transposé en 2000. Looks à la Specimen, voix à la Andi sex Gang, dandysme décadent, nos américains nous délivrent dix perles aux mélodies imparables qui nous plongent dans des atmosphères de caves humides aux murs suintants de toiles d’araignée. De l’envoûtant ‘Aboriginal requiem’ au fabuleux riffs de ‘ Greensward grey’ en passant par ‘Moundshroud’ et ses plages d’orgue, sans oublier la mélancolie de ‘En hiver’ ou l’étrange valse hantée de ‘Lindsay’s trachea’, Cinema Strange distille ses charmes grinçants sans la moindre faiblesse comme un metteur en scène dirige ses comédiens sur une scène…Du grand art ! Certes, le groupe n’a pas inventé le style mais il lui a redonné une seconde jeunesse au bon moment et ce disque pourrait bien devenir l'un des nouveaux classiques du genre, batcave is not dead !
note Publiée le vendredi 14 février 2003
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" Greensward Grey " quand même...
Pas franchement transcendé pour le moment, la boîte à rythme a un son horriblement plat (ils auraient mieux fait d'embaucher un vrai batteur, ou alors partir plus dans des sons excessifs, comme le fait si bien Neva par exemple, mais là ça rend vraiment l'ensemble assez mou), sans parler des synthés qui sont au-delà de toute définition de cheapitude... C'est con parce que pour ce qui est des vrais musiciens (bizarrement pas entendu de guitare là-dedans, c'est grave docteur ?), y avait clairement moyen... Bon, à réécouter, ceci dit...