Vous êtes ici › Les groupes / artistes › S › The Sound › From the lions mouth
The Sound › From the lions mouth
- 1981 • Korova KODE 5 • 1 LP 33 tours
cd • 10 titres • 46:54 min
- 1Winning
- 2Sense Of Purpose
- 3Contact The Fact
- 4Skeletons
- 5Judgement
- face B
- 6Fatal Flaw
- 7Possession
- 8The Fire
- 9Silent Air
- 10New Dark Age
enregistrement
Produit par The Sound et Hugh Jones aux Rockfield Studios, Monmouth - Ingé-son : Hugh Jones - Mixé aux Sarm Studios, Londres par Julian Mendelsohn
line up
Graham Green (basse), Mike Dudley (batterie, percussions), Adrian Borland (guitare, chant), Max Mayers (claviers)
remarques
Pochette par Howard Hugues, basée sur la peinture "Daniel in the lion den" de Briton Rivière du Walker art gallery, Liverpool.
chronique
Quelques soient les genres, à Liverpool, il ne fait pas bon passer après les Beatles... C’est comme si une malédiction y maintenait tous les musiciens au ras du sol, somme si les sirènes de la Mersey empêchaient leur envol, n’ayant épargné que Echo & The Bunnymen, artisans sobres d’un rock racé qui n’a malgré tout pas récolté le succès mondial qu’il aurait dû, selon certains. The Sound étaient sobres, eux aussi, comme leur patronyme. Mais pour eux, la chance a été moins clémente : aucun succès, des années de galère, qui continueront en solo pour le leader Adrian Borland, jusqu’à l’issue fatale. Pourtant, ces représentants idéaux d’un certain classicisme cold wave étaient bien moins dark que Joy Division. Les nerveux premiers titres de ce 2ème album sont même poussés par une dynamique positive, une tenace envie de s’en sortir malgré tout. Et l’impression prégnante, comme chez tant d’autres à Liverpool, d’avoir affaire à des artisans honnêtes et habités, humbles et peu enclins à dévier au gré des modes. Car le voilà, enfin, ce trésor qui les cloue tous au sol, depuis sous la surface, comme un aimant mystérieux et doré : le style. Adrian Borland est un Ian Curtis en plus introverti, qui voudrait sortir de lui-même sans pouvoir, et de cette tension omniprésente nait le style The Sound. Sans aller jusqu’à les cultifier comme c’est semble-t-il le cas depuis peu (tout ça parce qu’ils ne se reformeront pas, pour la triste raison que le Borland s’est foutu en l’air), il faut leur reconnaître d’appartenir à cette noble lignée qui contient Joy Division et les Chameleons. Ils sont entre les deux, malgré un son de synthé vraiment daté, et en dépit de certains écarts d’autant plus voyants, comme ce Skeletons torturé où les dissonances de Second Layer semblent l’emporter sur le pauvre Borland. C’est d’ailleurs sa voix qui fait tout l’attrait du groupe, si blanche, si monocorde, ni neutre. « Victime consentante des circonstances » comme il se décrit lui-même, ce type à lui seul ferait perdre ce sourire niais à tous ces fans d’Interpol, qui croient que singer est jouer. Mais ceux qui ne trichent pas n’ont aucun contrôle, ni sur les choses, ni sur eux-mêmes. “There’s a devil in me/Trying to show his face/There’s a god in me/Wants to put me in my place/I’ve gotta get a hold of mysef/I’ve gotta be in possession"
note Publiée le lundi 27 février 2012
Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...
- The Chameleons › Script of the bridge
- quelques crans au dessus selon moi...
- Joy Division › Substance 1977-1980
- Parce qu'on ne connaît jamais complètement ses classiques, et que ceux-là sont géniaux jusqu'à la dernière seconde... à découvrir avant tout le reste
- The Associates › The affectionate punch
- Une vraie parenté, malgré les différences de températures...
réseaux sociaux
Tweetdernières écoutes
- GrahamBondSwing
› - Cera
› Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "From the lions mouth" en ce moment.
tags
- piste fantôme (1)
- cold wave (1)
- pochette orange (239)
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "From the lions mouth".
notes
Note moyenne 23 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "From the lions mouth".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "From the lions mouth".
- allobroge › Envoyez un message privé àallobroge
Superbe album évidemment,et quelle sublime pochette, mais évidemment massacré par cet l’ignoble producteur 80’s Hugh Jones, spécialiste du genre à l’époque !
- Note donnée au disque :
- ProgPsychIndus › Envoyez un message privé àProgPsychIndus
argh oops .... :)
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Tu as raté la blague.
- ProgPsychIndus › Envoyez un message privé àProgPsychIndus
Premier album 1980 "jeopardy" , "of silence" c'est pas eux
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Leur album « Of silence » est sorti en 1964 ?