Vous êtes ici › Les groupes / artistesMMasochistic Religion › And from this broken cross...our misery

Masochistic Religion › And from this broken cross...our misery

détail des votes

Membre Note Date
cyberghost      jeudi 26 janvier 2012 - 10:39

cd • 14 titres

  • 1Gregori Ahnu
  • 2Drain the blood
  • 3Gothic
  • 4Opus in the key ofRuryk
  • 5This sweet earth
  • 6I love you
  • 7Before you
  • 8Eye-the persistance of memory (Amsterdam soundscape 2)
  • 9Peculiar man
  • 10Feedback 1
  • 11Cover
  • 12Amsterdam 1994
  • 13At one o'clock in the morning
  • 14We could be God

informations

The Electronic Altar, Toronto, Canada, Signal to Noise, Canada, 1992-93

line up

Mitchell Krol (chant, guitare, claviers, programmation), Martine Matthews (guitare, effets), Mopa Dream (basse, piano), Kaz Antonowicz (percussions électroniques)

chronique

Au pied d'une icône, d'un crucifix, prisonnier d'un corps qui me fait mal...La malheur, la peine et ces foutues réponses qui ne viennent pas...Nouvel essai, nouvel exorcisme, et toujours aucune lumière ; 'And from this broken cross...our misery' poursuit le rituel de purge spirituelle amorcé sur 'Sonic revolution evolve' dans les mêmes atmosphères plombées et glauques. Si 'Gregori Ahnu' ouvre la cérémonie sur fond de nappes et de choeurs lointains, support liturgique d'une récitation rauque, dès 'Drain the blood' on retrouve les rythmiques lourdes, rituelles, les accords de guitare grinçants typiques, avec un violon inquiétant en guise de son clair. Si un brin moins sous-terrain que son prédécesseur, ce disque dégage une atmosphère véritablement gothique au sens littéraire du terme, sombre, oppressante, d'une noirceur sans espoir, qu'il s'agisse des pièces martelées comme des 'interludes' tels que 'This sweet earth' et ses accords de piano funèbres au bord de la rupture ou les climats dark ambient de l'intro de 'Before you' (avant que des rugissements de guitare blessée ne viennent crucifier l'étincelle de vie qui cherchait à y fleurir) ou encore 'Eye-the persistance of memory', obsédant avec sa note récurante derrière laquelle s'agite de lointaines vagues d'infrabasses. Comme chez Cindytalk avec lesquels je ne puis m'empêcher d'établir des parallèles, ces espaces faussement apaisés ne sont que des relais permettant de reprendre un minimum de respiration avant la replongée aux enfers des autres chansons. Masochistic Religion ne fait pas de la musique pour danser ; émotionnellement très intense, elle frappe au plexus, s'infiltre dans le coeur comme un poison noir pour déchirer les chairs intérieures de l'auditeur. Même la petite mélodie cabaret de 'Peculiar man' ne dissipe pas l'inquiétude, les démons de Mitchell Krol ayant quelque chose de réellement terrifiant. Les dernières compositions se profilant dans une veine plus atmosphérique témoigne d'ailleurs de la violence du combat mené sur l'opus précédent, comme si leur géniteur avait été jeté à terre, pantelant, avant un ultime final combatif sur un 'We could be God' de près de douze minutes...En vain...4,5/6

note       Publiée le mercredi 25 janvier 2012

Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...

Cindytalk - Camouflage heart

Cindytalk
Camouflage heart

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "And from this broken cross...our misery" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "And from this broken cross...our misery".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "And from this broken cross...our misery".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "And from this broken cross...our misery".

    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost

    Héhé ben tiens... Du goth pas très net, entre dark wave moribonde et chape de plomb indus rock made in Birmingham, avec un vocaliste oursin qui curieusement me fait penser à, soyons fous, Barney Greenway qui se prendrait pour Nick Bullen sur le premier Scorn... Va clairement falloir que je péchote les autres !

    Note donnée au disque :