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Masochistic Religion › And from this broken cross...our misery
informations
The Electronic Altar, Toronto, Canada, Signal to Noise, Canada, 1992-93
line up
Mitchell Krol (chant, guitare, claviers, programmation), Martine Matthews (guitare, effets), Mopa Dream (basse, piano), Kaz Antonowicz (percussions électroniques)
chronique
Au pied d'une icône, d'un crucifix, prisonnier d'un corps qui me fait mal...La malheur, la peine et ces foutues réponses qui ne viennent pas...Nouvel essai, nouvel exorcisme, et toujours aucune lumière ; 'And from this broken cross...our misery' poursuit le rituel de purge spirituelle amorcé sur 'Sonic revolution evolve' dans les mêmes atmosphères plombées et glauques. Si 'Gregori Ahnu' ouvre la cérémonie sur fond de nappes et de choeurs lointains, support liturgique d'une récitation rauque, dès 'Drain the blood' on retrouve les rythmiques lourdes, rituelles, les accords de guitare grinçants typiques, avec un violon inquiétant en guise de son clair. Si un brin moins sous-terrain que son prédécesseur, ce disque dégage une atmosphère véritablement gothique au sens littéraire du terme, sombre, oppressante, d'une noirceur sans espoir, qu'il s'agisse des pièces martelées comme des 'interludes' tels que 'This sweet earth' et ses accords de piano funèbres au bord de la rupture ou les climats dark ambient de l'intro de 'Before you' (avant que des rugissements de guitare blessée ne viennent crucifier l'étincelle de vie qui cherchait à y fleurir) ou encore 'Eye-the persistance of memory', obsédant avec sa note récurante derrière laquelle s'agite de lointaines vagues d'infrabasses. Comme chez Cindytalk avec lesquels je ne puis m'empêcher d'établir des parallèles, ces espaces faussement apaisés ne sont que des relais permettant de reprendre un minimum de respiration avant la replongée aux enfers des autres chansons. Masochistic Religion ne fait pas de la musique pour danser ; émotionnellement très intense, elle frappe au plexus, s'infiltre dans le coeur comme un poison noir pour déchirer les chairs intérieures de l'auditeur. Même la petite mélodie cabaret de 'Peculiar man' ne dissipe pas l'inquiétude, les démons de Mitchell Krol ayant quelque chose de réellement terrifiant. Les dernières compositions se profilant dans une veine plus atmosphérique témoigne d'ailleurs de la violence du combat mené sur l'opus précédent, comme si leur géniteur avait été jeté à terre, pantelant, avant un ultime final combatif sur un 'We could be God' de près de douze minutes...En vain...4,5/6
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- cyberghost › Envoyez un message privé àcyberghost
Héhé ben tiens... Du goth pas très net, entre dark wave moribonde et chape de plomb indus rock made in Birmingham, avec un vocaliste oursin qui curieusement me fait penser à, soyons fous, Barney Greenway qui se prendrait pour Nick Bullen sur le premier Scorn... Va clairement falloir que je péchote les autres !
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