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Halo › Body of light

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troubadourpaladin      lundi 28 septembre 2015 - 12:10
Yog Sothoth      vendredi 13 janvier 2012 - 13:59
born to gulo      dimanche 1 janvier 2017 - 11:18
Solvant      samedi 14 janvier 2012 - 18:23

cd • 8 titres • 43:52 min

  • 1Buried In Light
  • 2Crawl
  • 3Meat
  • 4A Soft Place
  • 5Filling The Empty Spaces With Cash
  • 6Man Whore
  • 7Body Of Light
  • 8Bind

informations

line up

Robert Allen (Batterie, basse, chant, bruit), Skye Klein (Batterie, basse, chant, bruit)

chronique

Le phénomène gravitationnel de la singularité en plein centre des affaires. Bureaux, chaises roulantes, ordinateurs, cartes postales, machines à café, cravates, documents reliés, téléphones fixe, commerciaux, banquiers, patrons, agents de liaison, secrétaires, administrateurs, compressés dans un espace ayant la taille d’une tête d’épingle, relâchant brutalement sa tension à la limite du seuil critique, dans une implosion dévastatrice. Vu du ciel, un halo désertique, plat, sec et neutre ; un cercle beige dans lequel il n’y a plus que la terre ; ni poussière, ni grains ou cailloux, ni restes : juste un sorte de purée lisse ayant l’allure d’un lac. Halo évoque bien entendu les premiers Swans (Cop, surtout), mais sorti des années Reagan ; un Swans qui aurait connu le totalitarisme informatique et la naissance du web, les tueurs fous dans les lycées, deux guerres du Golfe, un 11 septembre, le siège de Waco, l’attentat d’Ohlahoma City, le clonage, la Playstation, et la musique extrême de ces mêmes années. Halo est moderne, il est sludge, lourd, pachydermique, tellurique, avec un sens de l’élévation qui nous ferait croire que sa vie en dépendait. Un son absolument kolossal, qui n’y est sans doute pas pour rien dans cette impression de cache-misère : parce qu’on a affaire ici à un disque fondamentalement jusqu’au boutiste, mais qui peine à exciter plus que ça. On se dit que ce passage là défonce bien, que celui-ci arrache bien aussi ; mais ne provoque point de passion, ni d’ardente ferveur, juste un enthousiasme à propos : on dirait que ça manque de viscère. Je pense au contraire que ce n’est pas là le fond du problème ; c’est même l’inverse : Halo est encore trop humain.

note       Publiée le vendredi 13 janvier 2012

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    commentaires

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Clairement, il doit adorer ce groupe, encore plus que Neurosis et Godflesh cumulés.

    Note donnée au disque :       
    Harry Dickson Envoyez un message privé àHarry Dickson

    Parlant de Gira.

    troubadourpaladin Envoyez un message privé àtroubadourpaladin

    J'ai leur deux album officiel, je me rappelle a l'epoque ont pouvaient telecharger certain de leur album sur un site qui n'existe plus.J'ai bien aimé, la musique me rappelle un godflesh plus sludge moins metal plus industriel bien gris et morrose ou un swans sur le Krokodil(je déconne unpeu).

    Note donnée au disque :       
    Horn Abboth Envoyez un message privé àHorn Abboth

    ça fait un moment que ce groupe traînait sur mon disque dur et j'en ai fait la connaissance aujourd'hui avec l'album Degree Zero Point of Implosion qui date de 2000 donc avant celui-ci. Bonne impression pour une première écoute. Du coup je connais pas celui chroniqué mais Degree Zero...est bien lourd et pesant, la prod là aussi n'y est pas pour rien. Le mix sludge/indus fonctionne plutôt bien, avec des légères incursions noise. A creuser donc.

    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    Pareil, "Meat" & "Man Whore" valent vraiment le coup, "Body Of Light" est assez dense quant à "Bind" ça reste un peu vain malgré ses 7 (bonnes) minutes..

    Note donnée au disque :