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Maska Genetik › Strada

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Int      mercredi 18 janvier 2023 - 20:07
Rendez-Moi2      jeudi 24 septembre 2020 - 11:07
Procrastin      mercredi 22 avril 2020 - 11:22
Kronh      vendredi 17 juin 2016 - 02:53
p2h      vendredi 13 juin 2014 - 21:24
Rodrigayz      dimanche 20 octobre 2013 - 10:49
Klarinetthor      mercredi 6 février 2013 - 03:34
Rendez-Moi      mardi 31 juillet 2012 - 21:08
GinSoakedBoy      vendredi 27 avril 2012 - 16:24
prypiat      mardi 27 décembre 2011 - 09:53
Saïmone      lundi 26 décembre 2011 - 14:05
cerealkiller      jeudi 22 février 2024 - 22:47
Dead26      dimanche 28 août 2016 - 16:37
Solvant      lundi 26 décembre 2011 - 21:20
Karamazov      lundi 26 décembre 2011 - 16:57

vinyl33t • 12 titres • 41:42 min

  • 1Strada1:33
  • 2Ernste Stunde4:02
  • 3Melanoma4:02
  • 4Stradanie4:13
  • 5Die Augen Der Finsternis4:27
  • 6New Perfect World4:04
  • 7Spring Is Coming4:12
  • 8Black Spring3:36
  • 9Control3:35
  • 10100 Years Of Devastation3:26
  • 11Home3:22
  • 12Bridge To Nowhere1:10

informations

Enregistré à Moscou entre 2002 et 2005

Edition vinyle limitée à 608 copies

chronique

Comment ne pas finir l'année 2011 sans musicalement évoquer son point aveugle, son diamant noir ? Amon Radek, dont on pensait qu'il avait choisi entre renoncement et mort volontaire, signe ici un album proprement inattendu, inespéré, vraisemblablement son dernier, son opus magnum, bouleversant et parfait. Amon est un artiste, un vrai, loin des imposteurs et des étiquettes galvaudées, il est de ceux qui embrassent la catharsis comme on enlace chaque matin, piétinant sa tragédie intérieure comme on méprise le médiocre : avec rage. Amon est seul, face à son abîme, d'une solitude telle qu'il n'a plus la place de se tromper sur lui-même, pour reprendre les mots de Blanchot, il y plonge, s'y laisse choir, les yeux grand ouverts, les muscles bandés, déterminé à s'y mesurer, pour mieux s'en échapper. Que reste-t-il d'une vie, si l'on en a esquivé le combat ? Bien peu. Rien. La vie humaine n'est pas un but : c'est un duel de chaque instant, que l'on livre contre soi-même. Bien sûr, je pourrais vous parler de l'extraordinaire maîtrise des instruments analogiques, de ce génie du séquencement et du filtrage, de ces articulations d'une rare intelligence. Je pourrais vous parler de ces voix torturées et déformées, de ce Polivoks épais comme la boue d'un charnier, de ces pulsations malades mais vivaces encore, autant de poupées russes emboîtées, comme pour dissimuler en leur sein la lame de rasoir qu'Amon redoute tant de croiser. Il n'y pas de mot juste pour décrire cette musique. Cet homme est. Et nous, nous qui nous interdirons toute empathie par peur de l'obscène, nous qui profanerons ces sons en les écoutant, ces sons qui nous dépassent, qui nous submergent de tant, ne sommes rien, au mieux mériterons-nous d'entendre ce cri. Puis de nous taire.

note       Publiée le lundi 26 décembre 2011

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Procrastin Envoyez un message privé àProcrastin

Je me faisais la remarque que le "You" des lépidoptérophiles ne m’atteins plus tout à fait comme avant ; le monde devenant ce qu'il devient, ce genre de noire cruauté esthétisée paraît bien relative. Ici au contraire, ça tape toujours aussi juste. La sensation qui s'en dégage pourrait même, en forçant le trait, être vue comme prophétique.

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p2h Envoyez un message privé àp2h

sans aucun doute le meilleur artiste de l'écurie Galakthorroe.

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No background Envoyez un message privé àNo background

Je n'ai fait que survoler le genre, mais le "You" de Haus Arafna m'avait foutu une grosse claque, l'impression d'écouter un truc ultime.

Kronh Envoyez un message privé àKronh

Je sais de quoi je parle, cet album était un de mes favoris ever.. Et puis je t'ai rien dis à toi, eric Burden

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eric burden Envoyez un message privé àeric burden

3/6?? mais avale ta morve