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The Eternal Afflict › War
- 1994 • Gymnastic records Gym 5782 • 1 CD digipack
cd • 11 titres
- 1Tranceworld
- 2War child
- 3Thir World War Avenue
- 4Thank the lord
- 5Childhood
- 6Jonathan
- 7Song of faith
- 8Freedom
- 9A day in May
- 10Sacred war machine
- 11Fractured mirror
extraits vidéo
informations
SSE Studios, Essen, Allemagne
line up
Cyan (chant); Mark (claviers, programmation)
Musiciens additionnels : Angela (chant féminin), Tina Colada (chant féminin), Winus Rillinger (claviers additionnels)
chronique
Rien ni personne ne semble pouvoir se mettre en travers de la route de The Eternal Afflict ; un album par an, quelques hits dont l'immortel 'San Diego', une formule rodée qui paraît tourner...Et pourtant, la fin est proche puisque 'War' se révélera l'ultime album avant le split (je ne prends pas en compte la reformation assez pathétique quelques années plus tard). Ce n'est pas forcément un mal car si nous avons affaire à un disque correct (tout juste), il est évident que la recette perd de sa saveur. Certes, donner un successeur à l'énorme 'Trauma rouge' représentait un défi certain, défi que le groupe a visiblement du mal à relever. Le disque démarre de manière poussive, 'Tranceworld' est sympa mais c'est du Eternal Afflict pur jus sans la moindre once de surprise, 'War child' se traîne malgré l'apport assez frais des choeurs féminins sur le refrain, pareil pour 'Third World War Avenue' plutôt ennuyeux, 'Thank the lord', plus malsain au niveau des sons mais pas plus excitant pour autant. Avec un thème aussi porteur que la guerre, la violence, on s'étonne de ce manque de pêche, de rage, de conviction...Il faut attendre 'Childhood' pour relever la tête bien que ce tube en puissance pioche allègrement dans la recette 'San Diego' dont il singe les axes d'écriture, notamment l'intro au piano ; une fois encore c'est le chant féminin qui sauve le tout en conférant la touche flamboyante au refrain. C'est tout sauf neuf mais agréable tant chez soi que sur les pistes de danse. The Eternal Afflict est un duo, presque une insulte pour les pauvres Tina et Angela qui portent clairement les parties vocales du disque face à un Cyan à bout de course, cette dernière interprétant carrément 'Jonathan', ballade mélancolique au piano, seule. On reprend espoir avec 'Song of faith' plus convaincu, 'Freedom' plus lourd mais rien n'y fait, ça ne décolle pas. Ce n'est pas totalement désagréable mais relativement peu inspiré, les sons sont connus, les structures aussi. Dans un dernier sursaut, le groupe sauve l'honneur sur un 'Sacred war machine' plus haineux avant un final dont tout le monde se contrebalance. Triste. Nos Allemands recyclent mal leur dark wave, sans grande conviction, et sans les vocaux féminins, unique élément à lui donner un minimum de corps, 'War' n'aurait été clairement qu'un pet dans l'eau.
note Publiée le jeudi 27 octobre 2011
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