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Simple Minds › Empires and dance

  • 2002 • Virgin SIMCD 7243 813912 27 • 1 CD

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Membre Note Date
In the flat field      dimanche 11 décembre 2022 - 07:34
Fabb74      mercredi 11 mai 2022 - 11:34
Mike Darc      jeudi 29 mars 2018 - 12:23
Raven      vendredi 7 octobre 2022 - 04:18
zugal21      jeudi 29 octobre 2015 - 09:48
Seijitsu      samedi 13 juillet 2013 - 13:41
kaplan      jeudi 3 janvier 2013 - 21:22
E. Jumbo      mercredi 26 septembre 2012 - 19:39

cd • 10 titres

  • 1I travel
  • 2Today I died again
  • 3Celebrate
  • 4This fear of gods
  • 5Capital city
  • 6Constantinople line
  • 7Twist/run/repulsion
  • 8Thirty frames a second
  • 9Kant Kino
  • 10Room

informations

line up

Jim Kerr (chant), Charles Burchill (guitare, saxophone), Brian McGee (batterie, percussions), Michael McNail (claviers, synthés), Derek Forbes (basse)

chronique

Lorsqu'il écrivit à propos de 'Reel to real cacophony', Progmonster semblait presque s'excuser de chroniquer un album de Simple Minds sur ce site...Il n'y a vraiment pas de quoi, cher collègue, voilà encore un groupe qui, avant de connaître le virus du remplissage de stades, avait débuté une carrière plutôt intéressante dont ce 'Empires and dance' constitue à mon sens le chef-d'oeuvre. Moins électriques que leurs contemporains de U2, nos Ecossais se sont très vite placés dans une optique expérimentale héritée des Talking Heads ou de Devo, en se penchant notamment sur l'utilisation des synthés. Marqué par la situation mondiale de l'époque (arrivée au pouvoir de Reagan, Thatcherisme, guerre froide, chômage), le disque porte en ses sillons un mélange d'énergie contestatrice et de froideur désillusionnée...Quand les choses vont mal, pourquoi ne pas danser sa rage ? Voilà ce que semble nous dire 'I travel' avec sa rythmique disco mutante doublée de riffs puissants et d'un chant possédé ; comme single, on ne pouvait mieux choisir. 'Today I died again' pourrait en être la chute désenchantée, hypnotique à souhait avec son thème de clavier, sa basse caressante, le genre de mélodie qu'on pourrait écouter sans fin. Sans vouloir insister lourdement, la voix de Jim Kerr y est stupéfiante : quelle conviction, quelle fougue dans ce timbre grave si éloigné des tonalités intimes pour lesquelles il optera par la suite...Rythmée, pleine d'un punch contrastant avec l'amertume des paroles, 'Celebrate' donne envie de danser mais sans sourire, les tonalités fraîches du synthé y veillent, tout comme une légère inquiétude qui ne quitte jamais le chant. Cette chanson oeuvre comme une excellente transition vers le bon 'This fear of gods' (près de sept minutes) axé sur une rythmique dansante répétitive ponctuée de nappes fugaces, de parties de chant scandées, diluées dans les échos, de bribes lointaines de saxo torturées...Une forme de transe cold wave plutôt jouissive. 'Capital city' démontre avec le même brio cette capacité du groupe à tromper car si la basse est ronde et groovy, il y a dans le tempo un je ne sais quoi de trop lent qui dégage une atmosphère malsaine, insidieuse, renforcée par les sonorités synthétiques du thème résigné du clavier...Parfaite introduction pour un 'Constantinople line' dont la rythmique syncopée évoque furieusement le 'Ashes to ashes' de Bowie ; l'étrange dépouillement des arrangements, quelques effets dub, renforcent une impression de vide angoissante où le chant semble promener ses questionnements, chercher l'écho de ses propres paroles, sans y trouver autre chose qu'une forme de silence sec. 'Twist/Run/Repulsion', l'expérimentation la plus poussée de l'album, ne dissipera nullement le malaise, cocktail de samples de voix féminines (françaises), de basses narcotiques, de grincements de saxophone, ponctué d'accélérations de la batterie et d'un chant psalmodié à la limite de la perte de raison...L'image qui me vient à chaque fois est celle d'un homme face au mur de sa cellule agitant sa tête de haut en bas en un mouvement mécanique, dérisoire...Du grand art. 'Thirty frames a second' renoue avec les tentations disco mutantes de 'I travel' mais dans une optique plus froide, les tonalités synthétiques assurant la force de la chanson, la guitare ne jouant que les figurantes...Un instrumental gris, 'Kant Kino', en guise de transition, avant le final, 'Room', axé une fois encore sur le trio voix/basse/synthé, la guitare tapissant de noir l'arrière-plan. Solitude, isolement ('A private hell, a secret sin, a friend of mine, waiting for a western man, waiting for a new kind of glory, a view of glory from this room'), introspection vaine pour tenter de ne pas sombrer...'Empires and dance' est un disque brillant, le meilleur de Simple Minds, l'expression d'une angoisse terrible, la partition d'un bal au milieu d'un champs de ruines

note       Publiée le mercredi 21 septembre 2011

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In the flat field Envoyez un message privé àIn the flat field

Service ! Comme disent nos amis Suisses.

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Merciiiiiiiiiiiiiii

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In the flat field Envoyez un message privé àIn the flat field

C'est un extrait de La Perspective Nevski de Nicolas Gogol.

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Si quelqu'un peut me renseigner sur l'origine du texte récité sur le titre en français, je lui en serais fort reconnaissant

Message édité le 08-10-2022 à 20:58 par zugal21

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Cerrone meets cold wave, c't'intro...

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