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Cannibal Corpse › Gallery of suicide

cd • 14 titres • 44:07 min

  • 1I Will Kill You
  • 2Disposal Of The Body
  • 3Sentenced To Burn
  • 4Blood Drenched Execution
  • 5Gallery Of Suicide
  • 6Dismembered And Molested
  • 7From Skin To Liquid
  • 8Unite The Dead
  • 9Stabbed In The Throat
  • 10Chambers Of Blood
  • 11Headless
  • 12Every Bone Broken
  • 13Centuries Of Torment
  • 14Crushing The Despised

informations

Tampa, FL 1998

line up

Jack Owen (guitare), Alex Webster (bass), George "Corpsegrinder" Fisher (voix), Paul Mazurkiewicz (batterie), Pat O'Brien (guitare)

chronique

Cet album de Cannibal Corpse a ceci de particulier qu'il est beaucoup plus sombre que ses congénères. Par delà la rythmique hachée, les riffs toujours aussi lourds et secs, les soli inquiétants, le guttural gentillet et les cris abominables du mythique George "Corpsegrinder", le groupe nous propose une musique beaucoup plus travaillée, moins évidente que par le passé, cherchant la lourdeur, la lenteur désolée, et non pas la vitesse. Et ça fonctionne. On ressort de cette expérience digne des pires films Z, l'esprit dérangé, la gorge pressée et asséchée. Illustrant parfaitement leur propos grâce à des paroles toujours aussi gore, leur état d'esprit incompréhensible, ainsi que leur imagerie immonde, force est de constater que les américains nous livrent ici l'un de leurs meilleurs disques, car simplement différent. Mention spéciale aux excellents "Gallery of suicide" et "From skin to liquid".

Bon
      
Publiée le samedi 11 mai 2002

chronique

Celui-là, je ne l’avais pas du tout aimé à sa sortie. Genre vraiment, même avec un bâton je le touchais pas. C’était pour moi le début des « petites » prods de CC, la faute en général à cette batterie qui cumule mix froid et lisse, avec déficit de créativité absolu. Dieu sait qu’il a été critiqué dans les 00’s, le Paul Mazurkiewicz, mais franchement, faut pas s’étonner. Le mec s’emmerde même plus à faire des breaks, linéaire au possible.

À l’époque, la concurrence - si je puis dire -, misait énormément sur la surenchère de vitesse, de riffs, et Cannibal, bah, un peu le cul entre deux chaises les mecs. C’est vrai quoi, la popularisation des guitares super complexes c’est un peu eux aussi, mais niveau construction c’est un peu difficile je trouve encore. La recette est là, titres courts, speeds avec peu de changements de rythmes, du bomb blasts en veux tu en voilà, Corpsegrinder qui a déjà trouvé ses marques et qui ne quittera plus jamais ses charentaises (tout du moins jusqu’à l’heure de cette chronique) molletonnées de chez Target. Un mot sur le changement de guitariste avec l’arrivée de Pat’O’Brien (qui quitte Nevermore pour l’occasion, quand même), qui vient rajouter une couche de technicité et une approche un peu plus extrême du riffing (« From skin to liquid » en particulier).

… Mais on ne m’empêchera pas de penser que à part « I will kill you » qui résume tout ce que sait faire Cannibal en 2 minutes, merci Webster, bah je suis pas franchement hypé…

… Niveau bourrinage ! Parce que, on le sait tous, si on aime cet album c’est pour deux morceaux : « Gallery of suicide » et « From skin to liquid ».

Je disais dans ma chro de « Vile » qu’il manquait un peu de bave et de pus, et bien les ricains ont dû sentir qu’il manquait quelque chose : ces deux morceaux renouent avec une atmosphère inquiétante, torturée. Si sur le premier, Gallery, on ressent clairement l’influence de la scène black metal, le groupe propose un morceau original, riche et super bien construit, on vibre, on rampe, on flippe de se prendre un cadavre accroché au lustre derrière la porte, gros grosse réussite. Un titre phare du groupe.

Pour « From skin to liquid”, il faut plutôt aller voir du côté Morbid Angel, pour ces riffs complètement décharnés, le pauvre Paul ne sachant pas du tout quoi faire, se retrouve à balancer un beat binaire d’accompagnement, et ça marche super bien. Les guitares, reines chez Cannibal, dessinent moult tableaux lovecraftiens au vision d’enfer océanique, tantôt lavesque, tantôt terreux, toujours rampants. J’ai dû mal à comprendre qu’ils n’aient pas fini l’album là-dessus, ou même creusé le concept plus loin, il y avait tant à faire !

Alors OK, au détour de quelques autres morceaux, on retrouve quelques traces de ces riffs dissonants et c’est en grande partie ce qui fera la qualité de ce disque, mais perso, c’est ici que se confirme le syndrome Cannibal Corpse décelé sur « Vile » : les morceaux se suivent sans vraiment marquer (allez on va quand même repérer « Headless » et « Centuries of torment » quand même) et on ressort der tout ça avec l’impression de s’être fait rouler dessus par un train fantôme, sans savoir si on doit gueuler ou baver l’air satisfait.

En résumé : Bon ? C’est certain. Mémorable tout autant grâce aux morceaux sus cités. Nécessaire ? Je ne crois pas non. Hum.

Bon
      
Publiée le mercredi 21 août 2024

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    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
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    Il a dit "Canniboule" ? Tu sais pas à quoi tu t'exposes.

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    cerealkiller Envoyez un message privé àcerealkiller

    Le seul que je peux écouter et apprécier sans Barnes. Après Canniboule c'est mort et enterré .

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    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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    Sentenced to Burn, quel cassage de nuque quand même.

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    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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    Probablement le meilleur album de CC post-Barnes, déjà parce qu'il est bien produit, à la différence d'autres bons albums plus ou moins gâchés par le son (Bloodthirst et, plus récemment, l'excellent Evisceration Plague, si si). Mais alors celui-là, avec en entrée ce "I Will Kill You" parfait, déroule ses riffs et son groove comme à la parade, provoquant une session incontrôlable d'air-guitar chez l'auditeur.

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    vargounet Envoyez un message privé àvargounet

    Dans "Vile" on sent déjà clairement l'envie de faire des compositions plus sombres et ambiancées mais Gallery pousse le truc plus loin en effet. From skin to liquid est vraiment le titre phare de cet album, une putain d'ambiance de mort plane sur ce titre. Sinon Sentenced to burn est vraiment un putain de morceau avec le riff qui tue. Sinon le nom prête franchement à sourire mais CANNABIS CORPSE avec leur album Tube of the Resinated font du Cannibal Corpse en bien mieux que leurs albums récents.

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