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RPM (4 & 16 août 1979), Blue rock (5 septembre 1979), Sigma (octobre 1980), New York - Eldorado (février et mars 1980), Different Fur (avril 1980), Californie, USA
David Byrne (guitares, basses, synthétiseur, batterie), Brian Eno (synthétiseur, basse, percussions, ustensiles)
Musiciens additionnels : Robert Fripp (guitare), Bill Laswell (basse), John Cooksey (batterie), Chris Frantz (batterie), Dennis Keeley (bodhran), Mingo Lewis (bata, sticks), Prairie Prince (grosse caisse), Jose Rossy (congas, percussions), Steve Scales (congas, percussions métalliques), David Van Tieghem (batterie, percussions), Busta Jones (basse), Tim Wright (click basse)
Il s'agit du pressage américain contenant l'inédit "Qu'Ran"
Obscur et expérimental. Voilà quels sont les adjectifs qui guident la sélection des disques présentés sur Guts of Darkness. A cet "obscur et expérimental", j'opposerais volontiers le terme "lumineux et expérimental" quand vient le moment de parler de ce disque, "My life in the Bush of Ghosts", un projet unique, dont en apparence on ne doit guère se soucier, et qui a pourtant ouvert une brèche béante dans laquelle allaient bientôt s'engouffrer une série d'artistes (Peter Gabriel, Peter Hammill, etc.) ou de maisons de disques (Crammed Discs), adhérant au socle universel ici transposé. Brian Eno, qui veille alors à la destinée de ses poulains des Talking Heads, s'associe à son chanteur, David Byrne, pour créer une musique diablement rythmique, inspirée des cultures africaines et moyen-orientales sur lesquelles ils vont venir greffer des interventions captées sur les ondes hertziennes, les ancêtres du sampling en quelque sorte. Ils sont aidés dans leur tâche par des artistes confirmés et curieux, tout comme eux, parmi lesquels on retiendra surtout Robert Fripp (même si son apparition y est subtile) et Bill Laswell qui, au même moment, développe Material. Comme le prolongement de "Remain in Light", le disque le plus organique des Heads, qu'ils ont réalisé ensemble, "My Life in the Bush of Ghosts", publié peu de temps après, peut aussi être vu comme la copie carbone pervertie de ce dernier. Un peu ce que "Zooropa" est à "Achtung Baby" de U2 (tous les deux produits par Eno). Le résultat est tout bonnement extraordinaire et garde, plus de vingt ans plus tard, toute sa fraîcheur. Une fusion inédite des musiques du monde et des technologies nouvelles. Un album à chérir, et pour ceux qui ne le connaissent pas encore, à découvrir d'urgence.
note Publiée le jeudi 9 mai 2002
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Note moyenne 25 votes
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Mon disque de canicule favori
Et Byrne aussi.
Pas mal, les morceaux les plus minimalistes/repetitifs avec des samples sont vraiment bons mais les morceaux les plus funky ont vraiment mal vieillis...mangetout mentionne plus bas le fameux "Possible musics" de Eno/Hassel a juste titre, je le trouve plus satisfaisant que ce disque meme si moins varie, il a quelque chose de plus organique. N'empeche Brian Eno est vraiment un genie!
Du coup je viens de le ressortir et je rejoint les avis enthousiaste, Eno est un génie de l'ombre ! Je monte ma note à 6 !
J'arrive pas à trouver ça vieillot, vieilli, daté. Je rejoins le post de Coste : c'est assez addictif, comme zique. Et indubitablement chef d'oeuvresque !