Ceci n’est pas un bug de votre ordinateur, ne cherchez pas à le rebooter ou autre, j’en ai pris le contrôle et je vous emmène dans une Uchronie, un monde parallèle dans lequel quelques jeunes étudiants de Berkley à la recherche d’un vocaliste pour leur groupe auraient croisé un obscure britannique du nom de Mark Greenway, grand fan de metal prog’ s’il en est. Greenway, Petrucci et consorts auraient alors fondé Kalisia. Le voyage dans l’Uchronie est terminé et vous pouvez reprendre le contrôle de votre ordinateur. Mais ce voyage a permis de vous décrire au mieux la musique de Kalisia : un mélange entre Dream Theatre, Napalm death, Cannibal corpse et Atheist. Une osmose même plus qu’un mélange. Car les montpelliérains pratiquent certes un death metal conforme aux exigences du genre : riffs lourds et vocaux rauques principalement. Mais ils savent aussi y ajouter une dose savante de claviers, ce qu’il faut de breaks incisifs, et surtout un très grand sens de la mélodie. Ils pratiquent donc un death metal progressif et leur style pourrait plaire aux fans d’Edge of sanity dans ses dernières productions, ou de Dark tranquillity. Cette démo a en tout cas marqué son temps et, quelques 10 ans plus tard, le groupe sortira enfin un album pour le moins remarquable.