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Aosoth › III
- 2011 • Agonia records ARcd084 • 1 CD
- 2011 • Agonia records ARlp078 • 1 LP 33 tours
- 2011 • Spikekult rekords 1 LP 33 tours
cd • 6 titres • 45:54 min
- 1III-107:40
- 2III-206:55
- 3III-307:00
- 4III-405:55
- 5III-509:01
- 6III-609:23
informations
Enregistré en février 2011 aux BST studios
L'édition vynil se décline en deux version, une avec un vynil transparent (350 copies), une avec vynil splatter (150 copies). La version Spikekult est une version instrumentale de l'album sorti chez Agonia, avec un mix différent. Le vynil est limité à 250 copies numérotées à la main, et offre un artwork différent des deux premiers présents sur cette page.
chronique
- glauque
Les choses se sont passablement accélérées pour les Parisiens d'Aosoth. Si le groupe existe depuis le début des années 2000, ce n'est qu'en 2008 que leur premier opus a vu le jour après deux splits aussi rares qu'excellents. Et avec "III" qui, comme son nom l'indique, est leur troisième album, on mesure tout le chemin parcouru pour en arriver avec cette petite bombe aujourd'hui. Car ce nouvel album va marquer les esprits, et risque de faire date, tant par sa noirceur, sa brutalité et sa crasse. J'ai rarement entendu des albums qui réalisent ce mélange aussi efficacement, mais surtout, je crois qu'on a ici atteind un niveau de glauque comme jamais auparavant. Après la première écoute, j'ai réouvert les yeux en ayant eu l'impression d'avoir passé les trois derniers quarts d'heure dans une fosse bétonnée, froide, puante et infestée de rats. Le côté malsain, vous l'aurez compris, est assez hors norme et c'est ce qui fait que "III" se démarque très salement des autres opus, y compris de "Aosoth" et "Ashes of angels", dont il emprunte évidement la majorité des codes musicaux. Le premier et principal élément responsable de cette ambiance est la production, qui dans son ensemble possède un grain assez notable, et surtout un son de guitare grave et caverneux. La voix de MkM si elle est un peu en retrait par rapport aux guitares est sans doute la plus dégueulasse qu'il ait pu nous sortir jusqu'à aujourd'hui, un autre point qui ajoute au malaise présent sur "III". Les éléments de compositions ne sont pas non plus étrangers à tout ça, puisque BST nous a pondu des riffs totalement torturés, une sorte d'ode à l'insanité mentale. Prenez le morceau "III-5", le plus emblématique de l'album, vous comprendrez alors votre douleur. Neuf minutes de souffrance et de désespoir absolus, la bande son de votre propre agonie. Chaque titre, histoire d'en rajouter une couche, se clôture par des passages indus, ce qui donne une teinte assez "urbaine" à l'ensemble, et annonce la couleur de ce qui nous attend après l'apocalypse qu'annonce "III". Impossible de finir cette chronique sans parler des détails qui sont pourtant parmi les éléments les plus glauques à relever, les claviers sur "III-1" et cette intro au piano sur "III-3". Un quasi chef d'oeuvre de l'Art Noir, très noir.
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Note moyenne 20 votes
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commentaires
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
Surtout celui-ci qui est si sombre, j'aime bien le suivant mais on perd un peu ce coté mort
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
C'est moi où la guitare rappelle grave Monotheist ? Sinon, Aosoth ca bute bien.
- merci pour le fusil... › Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...
Ptain, la branlée.
- Bernard › Envoyez un message privé àBernard
Allez, +1, passant de 'Très bon' à 'Chef-d'oeuvre'!
- Note donnée au disque :
- Nerval › Envoyez un message privé àNerval
Mais merde il tabasse cet album. Pourquoi ai-je autant tardé à découvrir ce groupe?