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Ian Boddy › Aurora

cd • 6 titres • 66:44 min

  • 1Gravity Well 5:52
  • 2Ecliptic 10:38
  • 3Vox Lumina 9:08
  • 4Zero-G 11:21
  • 5Escape Velocity 12:53
  • 6Aurora 16:49

informations

Enregistré aux studios DiN Studios entre Juin 2001 et Avril 2002

Pour en savoir plus sur Ian Boddy et les artistes de DiN, ainsi que pour y entendre des extraits MP3, visitez le site de DiN: http://www.din.org.uk/index01.html

line up

Ian Boddy (VCS3, Roland 100M, Doepfer A100, Analogue Solutions, Analogue Systems, Roland JD990, Roland D550, Roland JP8000, Akai S6000, Logic, Metasynth, Absynth, Reaktor, EVP88 et FX)

chronique

J’ai eu le coup de foudre pour la musique d’Ian Boddy avec l’écoute de Pearl; une superbe collection qui m’a donné le goût de découvrir l’univers musical de l’éclectique synthésiste Anglais. Empruntant les espaces d'un cosmos aux milles harmonies Aurora coule dans nos oreilles comme un sombre conte cosmique sur des structures où l’ambiant se moule à des rythmes parfois souples et parfois débridé. Un très bel album qui est un excellent compagnon à toutes rêveries cosmiques.
C’est avec un brusque éclat sonore que débute les premiers mouvements morphiques de Gravity Well. Une onde réverbérante s’en échappe et trace un sinueux ballet cosmique où de multiples strates de synthé flottent dans un cosmos empli de vocalises ésotériques et d’effets sonores galactiques. Un délicat prélude d’un conte cosmique qui se fond à Ecliptic et ses fines pulsations qui tracent un intermittent rythme fragilisé qui s’égare et réapparaît dans les scintillements de lignes de synthé astrales qui chantent les couleurs du prisme. Superbe, Ecliptic trempe dans un monde musical hybride où les relents de l’ambiant sont désarçonnés par des doux rythmes de down tempo qui vont et viennent dans une riche texture sonore cosmique. Lourd et sombre, Vox Lumina agonise de son pesant souffle introductif échappant aux hasards des expirations perdus dans des accords de clavier qui tranquillement permutent en lourdes frappes de percussions métalliques qui frappent et résonnent dans une structure sans rythme.
Zero-G nous transporte dans les douces rêveries des voies lactées avec de fines lignes de synthé qui s’enroulent autour d’un abstrait monde lunaire. C’est un long titre ambiant dont les derniers souffles percutent les percussions flottantes d’Escape Velocity, un excellent titre qui oscille entre les astres et les ténèbres. Des percussions qui s’entrechoquent avec une violence tranquille, mais de courte durée car Escape Velocity explose d’un rythme lourd et feutré avec de sombres lignes de synthé menaçantes qui ululent sur des séquences nerveuses et saccadées. Plus près des ambiances ténébreuses à la Arc, Escape Velocity s’envole sur un mouvement séquentiel ascendant, hoquetant et permutant entre le rythme pur et des ambiances pondérées, avec un mélange de percussions sourdes, métalliques et subsoniques qui s’entrechoquent parmi des strates de synthé tamisés de discrets hurlements spectraux. C’est un très bon titre où le rythme s’estompe graduellement, terminant sa croisade cadencée avec des séquences sourdes qui frétillent dans un cosmos où les arpèges scintillent autour de lourdes ondes réverbérantes. Des ondes qui empiètent sur l’intro d’Aurora, la pièce titre, qui clôture cet album très cosmique d’Ian Boddy avec des strates de synthé hybrides qui flottent dans une ambiance mi angélique et mi diabolique avec ses chœurs errants qui survolent de fins arpèges cristallins, un peu après avoir été éconduites par des jets chimériques, symbole de tout l’enchantement sonore qui réside dans Aurora.
Ça valait le coup de découvrir Aurora. C’est un bel album d’une exquise musicalité spatiale qui s’adresse autant aux anges qu’aux démons, tant stellaires que terrestres. J’y ai découvert un Ian Boddy parfois mélancolique, parfois rêveur mais tout autant agressif et hargneux. La belle et la bête musicale quoi! Un album qui dégage une très belle sensibilité (Aurora et Zero-G), tout en ayant une rythmique étonnement sauvage (Ecliptic et Escape Velocity). Le meilleur des deux mondes électroniques, enrobé d’une habile texture cosmique.

note       Publiée le mercredi 13 avril 2011

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