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Fakir › We'll see when we get there

cd • 10 titres

  • 1To where
  • 2Dream
  • 3Butterfly effect
  • 4Time will tell
  • 5Never ever
  • 6I don't care
  • 7Kiss don't tell
  • 8The first word
  • 9The five stars
  • 10There is no

informations

Enregistré à la maison par Thierry Pache, Suisse. Mixé par Tony Harris au Nwe River Studios, Londres, Angleterre.

http://www.myspace.com/fakirmusic

chronique

Si l'on connaît le paysage musical sombre suisse hors de ses frontières, c'est principalement grâce à ses formations metal (Samael, Celtic Frost, Coroner...) ou quelques projets atypiques tels que les Young Gods ou Yello, le gothic rock, la cold wave, le post punk n'entrant même pas en ligne de compte (ou alors uniquement grâce à des groupes aujourd'hui défunts: Grauzone, Liliput...), surtout de nos jours. J'ai pourtant repris espoir à l'écoute du premier disque de Fakir, projet du musicien Thierry Pache qui signe textes et musiques plutôt que véritable groupe, exactement le genre de galette prometteuse disposant des ingrédients pour convaincre en Suisse et ailleurs. S'inspirant d'une cold wave incarnée par The Cure, Joy Division ou Echo and the Bunnymen ('Time will tell'), la musique en réinterprète la portée existentielle, voir mystique dans une perspective contemporaine. Moins sèche, plus ronde, elle dégage un sentiment particulier entre énergie et résignation, un questionnement qui ne cherche pas de réponses toutes faites mais traque la lumière où qu'elle se cache dans l'obscurité. Le résultat est convainquant, de par la sincérité des compositions d'abord qui, bien que les influences soient identifiables, ne cherchent nullement à les singer, mais également grâce au chant, ni aussi profond que celui de Ian Curtis ni décadent à la Robert Smith, mais parvenant pourtant à se poser et habiter les morceaux. Si les tempi lents règnent en maître, certaines chansons dégagent un surplus d'énergie ('Never ever' m'évoquant presque The Mission dans la guitare, 'I don't care'); pas de surcharge de production, des arrangements simples mais très professionnels dans le rendu, le mixage, une ambiance cohérente tout au long de l'album, et de l'émotion: un sentiment de tristesse mais également de confort, un pincement au coeur sans pathos inutile...Pour un premier essai, c'est du solide, le genre de travail qui, on l'espère, ouvrira à Fakir les portes d'une reconnaissance méritée...'On verra quand on y sera', oui, le plaisir immédiat est aussi une bonne raison de déguster cet album. 4,5/6

note       Publiée le mercredi 6 avril 2011

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