Vous êtes ici › Les groupes / artistes › S › Sonic Youth › Washing Machine
Sonic Youth › Washing Machine
- 1995 • David geffen company (dgc) DGC2 24825 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Gazpard | vendredi 25 juin 2021 - 09:44 | |
Scissor Man | jeudi 4 mars 2021 - 10:01 | |
mroctobre | mercredi 20 juillet 2011 - 11:31 | |
hell | lundi 9 mai 2011 - 22:02 | |
zbr | samedi 2 avril 2011 - 20:41 | |
Etibamecus | samedi 2 avril 2011 - 18:41 | |
NevrOp4th | vendredi 1 avril 2011 - 21:56 | |
asharak | vendredi 4 novembre 2022 - 21:37 | |
Klozer | vendredi 27 novembre 2020 - 00:02 | |
Crime | jeudi 19 avril 2012 - 22:35 | |
moustache | jeudi 28 avril 2011 - 17:10 | |
boumbastik | mardi 12 avril 2011 - 12:03 | |
torquemada | vendredi 1 avril 2011 - 23:33 | |
Procrastin | lundi 2 août 2021 - 22:48 | |
Rastignac | mercredi 20 mai 2015 - 12:45 | |
TribalCrow | mardi 26 août 2014 - 18:01 | |
Seijitsu | samedi 14 janvier 2012 - 22:46 | |
Solvant | lundi 4 avril 2011 - 22:07 | |
magnu | lundi 4 avril 2011 - 19:34 | |
AlXX | lundi 12 mai 2014 - 21:37 | |
GinSoakedBoy | mercredi 22 juin 2011 - 16:09 | |
sebcircus | dimanche 3 avril 2011 - 22:45 | |
born to gulo | dimanche 21 janvier 2024 - 12:09 |
cd • 11 titres • 68:17 min
- 1Becuz
- 2Junkie's Promise
- 3Saucer-Like
- 4Washing Machine
- 5Unwind
- 6Little Trouble Girl
- 7No Queen Blues
- 8Panty Lies
- 9Becuz Coda
- 10Skip Tracer
- 11The Diamond Sea
informations
Produit, enregistré et mixé par Sonic Youth avec John Siket aux Easley Studios, Memphis, aux Mott and Greene Studios, NYC, de Janvier à Mai 1995, sur 16 et 8 pistes. – Mixé aux Greene Street studios, NYC en Juin 95. – Masterisé par Greg Calbi à Masterdisk, NYC.
Design par Mike Mills.
line up
Kim Gordon (guitare, voix, basse), Thurston Moore (guitare, voix), Lee Ranaldo (guitare, voix), Steve Shelley (batterie)
chronique
Washing Machine est selon moi le dernier album de la bonne période de Sonic Youth. Un tel jugement peut paraître suspect, vu que pour beaucoup la moindre de leurs sorties est un classique, mais il a le mérite d’être cohérent : ce disque est, stylistiquement, un adieu à la scène "alternative" et grunge américaine, alors mourante. Le groupe, et c’est tout à son honneur, délaisse ainsi le gros son qui les a fait connaître pour se tourner vers des guitares boudeuses, squelettiques, pas encore post-rock mais plus tellement rock… Un album de transition, donc, pour lequel le groupe est parti s’installer dans le Tennessee, au soleil et au calme de la campagne. Les photos de pochette et le titre, d’ailleurs, sont des allusions à la nouvelle vie de couple de Thurtson Moore et Kim Gordon : on y voit leur nouvelle maison en construction, des détails de leur intimité domestique, leur gosse, et même l’énorme collection de 33 tours de Moore, parmi laquelle ont peut déceler "Half Gentlemen Half Beasts" de Half Japanese, Amalgam et Andrea Centazzo… Bref, le groupe poursuit son repli sur lui-même entamé avec le disque précédent, en rupture avec la tournure factice et mondaine que prend à leurs yeux la scène "rock" de 94-95 (c’est l’époque Manson, Nine Inch Nails…). Le résultat est assez peu ambitieux et faiblard comparé à Goo ou Daydream Nation, mais il faut de toutes façons éviter de comparer quoi que ce soit à de tels coups d’éclat, sous peine d’être éternellement déçu. Le son est beaucoup plus intimiste que par le passé, une tendance qui va s’alourdir par la suite… Kim Gordon, par exemple, délaisse la basse au profit de la guitare, qu’elle vient d’essayer dans le premier Free Kitten : le son en est plus resserré, moins dense. Les chansonnettes mignonnes et sans conséquence se suivent : Becuz, Junkie’s Promise, No Queen Blues, le rigolo Panty Lies. Ranaldo essaie vainement de prodiguer un peu de tension et de doute dans cette atmosphère douillette et tranquille (Saucer-Like, Skip Tracer), mais sans le mur de bruit typique du groupe derrière lui, sa voix n’est jamais plus que celle d’un américain de plus : banale, sobre et ennuyeuse. Même Little Trouble Girl passe comme un sympathique interlude. On se demande pourquoi on reste jusqu’à la fin… Jusqu’à ce que Diamond Sea démarre. Quelle idée de mettre un chef d’œuvre pareil en queue d’un petit album bien brave comme celui-ci… Diamond Sea, c’est une mélodie inoubliable avant tout, qui vient s’abreuver dans l’océan de bruit sur 20 minutes de dérive béate. L’un des plus grands titres du groupe toutes périodes confondues, débordant de sensualité et de grâce. De la grâce comme s’ils en avaient un gisement, là, dans leur garage, sous la machine à laver. Une perle absolue, entre Television et le Velvet de Heroin, signe de la maturité d’écriture atteinte par le groupe. Et leur chant du cygne créatif en ce qui me concerne, à quelques exceptions près. Mais quel chant, mes aïeux…
note Publiée le vendredi 1 avril 2011
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Washing Machine" en ce moment.
notes
Note moyenne 23 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Washing Machine".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Washing Machine".
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Oui mais au moins l'emballage est bien choisi... Diamond Sea est hypnotique, comme regarder une machine à laver tourner. Une sans hublot.
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Ils auraient dû sélectionner le programme court. Mais sûr que pour être rincé, c'est bien rincé.
Message édité le 21-01-2024 à 12:31 par born to gulo
- Note donnée au disque :
- Valsturm › Envoyez un message privé àValsturm
Le meilleur c'est celui-ci parcequ'il y a Diamond Sea dessus. Lol mais pas trop en fait.
- asharak › Envoyez un message privé àasharak
Dernier grand disque de Sonic Youth malgré un Little Trouble Girl qui casse l’homogénéité de l'album.
- Note donnée au disque :
- Gazpard › Envoyez un message privé àGazpard
au moins 5/6. à mon goût l'un des meilleurs albums de SY . Avec 2 des plus beaux morceaux rock de tt le temps . No queen blues, The diamond sea
- Note donnée au disque :