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Life Garden › Seed

cd • 15 titres

  • 1Nirjhara (Waterfall) 12:49
  • 2Parinuta (Praised- Celebrated) 3:19
  • 3Marut (Flashing Or Shining Ones- The Storm Gods) 3:24
  • 4Seed 4:32
  • 5The Dream Of The Red Mansion 4:59
  • 6Parirava (Proceeding From Or Related To The Thunderbolt) 5:01
  • 7Dhakka (A Large Sacred Building) 3:29
  • 8Tara (A Monotonous Tone) 3:24
  • 9Aja (Not Born- Existing For All Eternity) 2:31
  • 10Balahata (Thundercloud) 3:26
  • 11Saura (Sacred To The Sun) 5:59
  • 12Renu-Marut (Atom Of Dust) 1:15
  • 13Sadha (Heaven And Earth) 6:29
  • 14Karnadhvanana (Singing In The Ear) 3:57
  • 15Hura-Lopa (A Humming Sound Made For Lulling Children To Sleep) 5:54

informations

1993

Sorti dans un poster A4 plié avec deux inserts.

line up

Bil Yanok, David Oliphant, Peter Ragan, Su Ling Heydrich-Oliphant

chronique

Après le terminal Pry open my Mouth with the Red Knife of Heaven, et la turbulente série de K7 live sorties sous l'appellation "Worlds Whirl beneath the Sun", restait-il à Life Garden une nouvelle orientation musicale à explorer, un autre champ à exploiter ? La question est problématique, car justement, Seed n'y répond pas vraiment. On est, dès 'Nirjhara', en territoire familier, à savoir un rite musical composite, entre improvisation et méditation sonore, exploitant comme toujours une quantité impressionnante de timbres incluant instruments à anches, chanterelle, gongs, cloches, cordes, sitar, sho, samplers, et évidemment toute une panoplie de percussion sèches, souvent frappées en plusieurs coups rapides donnant un son craquant et très organique. Rien de nouveau à l'horizon donc tout du long de ces petits morceaux dont l'ensemble rappelle bizarrement l'ordonnance de "Caught Between..., depuis le titre-fleuve introductif aux apparitions sporadiques des enfants du couple (sur 'Seed', très expérimental au sens Coil du terme) au centre de Life Garden. Pourtant, les évocations mystiques ne manquent pas ; dénuées de leur contexte (on passera outre le packaging abominablement new age, victime de l'informatique de l'époque, avec en prime, ô joie, deux immondes feuillets "Om" digne d'une compile trance goa de 1994), les sons et les effets continuent de vibrer de leur propre aura, comme un encensoir poursuivant sa fumigation longtemps après avoir été utilisé. Aidés par quelques vocalises sans texte, les titres tels que 'Marut' prouvent la puissance du mélange entre grincements métalliques et percussions rapides. Et une fois de plus, l'artwork dessert totalement leur propre oeuvre, en témoigne le très noir 'Parirava', sorte de Voice of Eye en plus noir comme un vieux Halo Manash, qui vient assombrir l'atmosphère. Ce n'est que partie remise – la plupart des titres, plus atavistes qu'autre chose, nous invitent au voyage ou à la danse archaïque, comme sur les percussifs 'Dhakka', le sombre 'Sadha' ou encore 'Balahata'. On croirait parfois rencontrer l'esthétique de Rajna dans le paysage de C.O.T.A. ; c'est qu'à force, tous ces groupes finissent par se ressembler quelque peu, à défaut d'avoir une grille de lecture plus stricte. L'aventure se termine sur un 'Hura-lopa' fort dépouillé, proche d'Arktau Eos dans un registre moins nécrologique. Pris un par un chaque titre fourmille de détails intéressants et se situe vingt lieues au dessus de toute l'horreur qu'une telle pochette et de tels titres laissent à imaginer, mais l'album en soi manque d'une cohérence globale ; et ne fait que renforcer l'idée que leur musique fonctionne bien mieux dans un mouvement fluide qu'en essayant de la morceler.

note       Publiée le vendredi 11 mars 2011

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