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Biota › Invisible map

37 titres - 76:08 min

  • 1/ Moment (0:44) - 2/ The Rapid Color (3:46) - 3/ Port (2:59) - 4/ Call (2:36) - 5/ Landless (2:39) - 6/ Air on Water (0:29) - 7/ Mineral (3:19) - 8/ Common Broom (2:12) - 9/ Birthday (3:29) - 10/ Dustman (0:52) - 11/ Sleeping Car (2:25) - 12/ Snake Out (3:21) - 13/ Occurrence (1:36) - 14/ Top Ray Done (1:58) - 15/ Glass Lizard (2:08) - 16/ Telegraph Plant (0:56) - 17/ Spoonbender's Visit (0:54) - 18/ Remodel A Whisper (0:32) - 19/ Measured not Found (3:22) - 20/ The Slow Forest (4:30) - 21/ Canopy (0:46) - 22/ Red's Big Day (1:32) - 23/ Lampblack (1:33) - 24/ There is Probably Something (0:37) - 25/ Worry Hill (1:28) - 26/ Olive Drab Marionette (1:15) - 27/ Invisible Gap (1:19) - 28/ Yarn (3:18) - 29/ Words Disappear (1:22) - 30/ Ballad of (2:05) - 31/ Soil & Taken (1:37) - 32/ Glazed Paper (3:21) - 33/ Paste (3:08) - 34/ Truth Table (0:56) - 35/ Dual (3:23) - 36/ Flicker (2:38) - 37/ Pretso the Human (1:03)

informations

Dys Studio, Bellvue, Colorado, USA, printemps 1996- été 2000

line up

Genevieve Heistek (chant, violon), Steve Scholbe (slide guitar, instruments à vents), Tom Katsimpalis (guitares, clavioline, balalaika), Gordon Whitlow (accordéon, orgue), William Sharp (électronique, hurdy-gurdy), Larry Wilson (batterie), James Gardner (trompette, flûte traditionnelle turque, Fender Rhodes), C.W.Vrtacek (piano), Randy Yeates (clavier biomellodrone), Mark Piersel (guitare acoustique), Andy Kredt (guitares)

chronique

"Object Holder" laissait bel et bien présager que le changement était dans l'air. A l'écoute de ce tout nouveau, tout beau, tout chaud, "Invisible Map", paru en 2001, on prend la mesure du chemin parcouru depuis "Bellowing Room" en 1987, ou, plus tôt encore, avec l'unique album des Mnemonists. Nous sommes loins des longues plages instrumentales chaotiques et insaisissables des débuts. L'amorce entamée sur "Object Holder" se confirme ici ; l'influence des musiques traditionnelles, qui sous-tendait toute leur oeuvre, s'affiche désormais sans la moindre pudeur. Les expérimentations de William Sharp, autrefois en charge de faire se confronter les bandes préenregistrées, se limitent aujourd'hui à de brêves et quasi imperceptibles interventions électroniques, contribuant donc de manière déterminante à ce changement radical dans leur approche. Les parties vocales n'ont pas été abandonnées pour autant, bien que beaucoup plus dicrètes elles aussi. "Invisible Map" fait ni plus ni moins office d'album folk, mais d'un folk qui reste toutefois toujours aussi farouchement décalé. L'ombre des musiques orientales ("Call") vient s'ajouter à l'omniprésence d'un violon et d'une balalaika qui pourraient faire de cette suite de 37 titres la nouvelle bande son d'un nouveau film d'Emir Kusturika, avec lequel ils partagent cette vision onirique, poétique et déformée de la réalité.

note       Publiée le mardi 7 mai 2002

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