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Triclops! › Helpers on the Other Side
- 2010 • Alternative tentacles records VIRUS 412 • 1 CD digipack
cd • 6 titres • 42:44 min
- 1Glaciers (Cry Of The Modern Neandertal) 9:24
- 2Brown Summer 4:57
- 3Until All The Threads Are Stripped 4:55
- 4Send Conan Home 5:47
- 5Homage To Monte Cassino (Red) 9:00
- 6With SARS, I'll Ride The Wind 8:39
informations
Bases instrumentales enregistrées par Kurt Schlegel à Lucky Cat Recording, San Francisco - Enregistrement des voix, overdubs et mixage par Phil Becker - Masterisé à Traxworx par Justin Weis
Peintures du recto ('The pratfall of Sunny Phaeton') et verso ('This thing work?') par Lee Harvey Roswell
line up
John Geek (vocals, paroles), Phil Becker (batterie), Larry Boothroyd (basse), Christian Eric Beaulieu (guitare)
Musiciens additionnels : Jared Warren (vocaux additionnels sur "Homage to Monte Cassino"
chronique
- cantique de l'inconfort
Diantre, les différences d’appréciation d’un même disque. Elles iraient presque jusqu’à faire douter le chroniqueur de l’utilité de sa démarche, quand de telles disparités existent, et ne sont le fait que d’une sensibilité divergente… Il y a de cela quelques mois, un habitué de ces lieux a parlé de ce disque sur son blog avec force verve et moult enthousiasme. Il y évoquait un album vivifiant, presque rigolard, ensoleillé et élégant comme du Led Zep période Houses of the holy (référence on ne peut plus alléchante, convenons-en), débraillé dans sa joie communicative, y ajoutant même une photo de bananes flambées à l’évocation estivale on ne peut plus explicite. Rien de tout cela pour moi. Helpers on the other side, pourtant dans la continuité totale du précédent opus (en plus confus, peut-être ?) m’a repoussé dès la première écoute, et continue de m’enliser dans un malaise diffus depuis, malgré l’avoir laissé reposer pendant plusieurs mois. Certes, le côté épique et mythologique grec est présent dans ces rythmiques échevelées, ce nom (même si le Cyclope finit beaucoup plus mal qu’Ulysse, dans l’histoire), et cette pochette mais… Retournez le digipack : un mec met la tête dans un canon. Ouvrez le livret : pas un millimètre de papier qui ne soit pas griffonné par ces lyrics de malade en phase terminale, difficiles à lire et encore plus à suivre en même temps que les bouffées délirantes de Jeannot Geek, le chanteur-anthropologue. Perso, moi, ça m’oppresse. Impossible de kiffer ce Mars Volta objectivement mieux dégrossi sur Brown Summer (chanté en Espingouin, ils ont cherché la comparaison), là où ces derniers divertissent et groovent, Triclops parvient à créer une forme de malaise très rare. D'ailleurs, dans le genre tortueux et difforme, les lyrics sont aussi réussis que ceux des Jackson 2 mexicains sont ratés. On est plus proche du cauchemar apocalyptique à la Jello Biafra. De Glaciers (récit du retour à l’état Néanderthal de l'homo ordinatus) à With SARS I’ll ride the wind, où le chanteur reprend sa voix à l’hélium pour mieux incarner le virus de la Pneumonie Atypique, en passant par l’hommage à la bataille de Monte Cassino, célèbre pour ses viols à grande échelle, on tient là un bien bon disque anxiogène. En même temps, qu’est ce que pouvait bien raconter un groupe dans ses paroles, en 2010 ? Et qu’est ce qui m’a pris de vouloir le vérifier, sinon un masochisme latent ?
Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...
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commentaires
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Ça se confirme avec les années : je le préfère de loin au précédent.
- Note donnée au disque :
- Hymnos › Envoyez un message privé àHymnos
B’in moi j’ai marché à fond la caisse… oups, à fond les chars ! Alors que Mars Volta épuise autant qu’il agace, Triclops! déverse une énorme louche de rock’n’roll débridé et galvanisant. Ce groupe est aussi déroutant que jouissif. J’adorrre