Helstar › Remnants of war

Le précédent album montrait une (très) forte influence de Mercyful Fate, et la volonté - consciente ou non - du vocaliste James Rivera de se calquer sur King Diamond pouvait agacer. "Remnants of war", par contre, détache Helstar de l’influence du groupe de Hank Shermann et montre enfin une identité propre. Le style de Helstar n’a tout de même pas changé du tout au tout et on retrouve quand même sur cet album un heavy-thrash assez mélodique et plutôt carré, comme sur "Burning star". L’album commence mal avec une intro plus que kitsch jouée sur le bomtempi du p’tit frère, une intro qui se veut poignante mais qui est en fin de compte plus que dispensable. Toutefois les morceaux qui suivent savent être agressifs et entraînants, sans référence à Mercyful Fate, mais avec tout de même une petite gueulante à la King Diamond à la fin de "remnants of war" telle qu’on se surprend à dire : "il a pas pu s’en empêcher…" Une mention spéciale doit être attribuée aux morceaux "destroyer" pour ses solos de guitares intéressants, à "face the wicked one" pour la musique en général, et surtout à "angel of death" et son outro un peu symphonique, avec un clavier néanmoins discret. Un bon album, un peu court, avec une pochette moche, mais qui s’écoute sans ennuie et qui montre une certaine personnalité.