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Axess Maxess › Impact

cd • 6 titres • 53:18 min

  • 1Breath 6:22
  • 2Engine 10:56
  • 3Impact 8:01
  • 4Into the Blue 9:35
  • 5Race Circus 5:36
  • 6Mysterious Times 12:35

informations

line up

Axess ou Axel Stupplich (Synthé, claviers, séquenceurs, percussions électroniques et FX) Maxxess ou Max Schiefele (Guitares, synthé et FX)

chronique

Les structures musicales d’Axess sont sans doute celles qui se prêtent le mieux aux lourds riffs et solos de guitares de Max Schiefele qui étaient au cœur de la magie de Contact, la première collaboration du duo Allemand en 2004. Six ans plus tard, cette magie Axess/Maxxess revient agrémentée nos oreilles avec un très bel album diversifié. Un album nettement plus mélodieux où les frontières de la MÉ sont un peu bousculées avec des ambiances plus près du Hard Rock et du Rock Cosmique. Impact, c’est 6 titres solides où les rythmes abondent dans de fortes approches harmonieuses. Il y a autour de cet album une fluide musicalité où les mélodies qui coulent autour d’une unique fusion synthés, claviers et guitares n’ont jamais sonnées si bon.
De doux riffs de guitares percent une fine et sinueuse ligne de synthé en ouverture de Breath. Défilant en boucles, les riffs sont suavement mélodieux et flottent comme de brefs solos sur une douce rythmique qui s’installe avec des délicates percussions électroniques. Le rythme léger et saccadé de Breath coule sur de courts riffs de guitares, de fines percussions, une basse discrète et une ligne de synthé syncopée qui ceinture des souffles de synthé spectraux et des solos d’une guitare mélancolique. Engine démarre lentement avec une intro très électronique où des séquences déboulent dans un staccato agité, derrière une trame sonore cosmique. Le tempo est en constante progression avec des souffles de synthé ondoyant et des coups de bass-drums qui pulsent et rencontrent des riffs d’une guitare lourde qui y morcellent le rythme tout en y échappant de brefs solos. Engine embrasse alors une tournure flottante avec des séquences cristallines qui cernent une ambiance à la dérive, rescapée par des percussions nerveuses qui pave la voie à un rythme hachuré nourri de lourds riffs et de furieux solos, plongeant Engine dans un curieux mélange de Hard Space Rock. Un très bon titre qui brasse la baraque, tout comme la 2ième portion d’Impact dont l’intro est plus langoureux et embrasse une belle structure de blues. Des accords d’une guitare nerveuse glanent derrière une belle fragilité cosmique, un peu comme du U2 mais dans l’espace, sur des percussions lourdes. Le tempo est évolutif mais reste toujours sensuel, même avec des percussions et séquences qui papillonnent frénétiquement ici et là tout en restant dans un cosmos, et explose un peu après la 3ième minute avec de solides percussions et un clavier nerveux qui moulent une rythmique endiablée, le prétexte idéal pour que Maxxess se déchaine avec de furieux solos de guitares. Par la suite le rythme d’Impact sera traversé de courtes périodes atmosphériques, avant de renouer avec des passages endiablés où riffs et claviers aux souffles spectraux nous plongent dans une ambiance de rock cosmique progressif.
Into the Blue est le seul titre qui se rapproche le plus du style Berlin School avec ses belles séquences qui ondulent en spirale dans une atmosphère autant cosmique qu’électronique. Des arpèges qui dansent en boucles, dans un beau carrousel mélodieux aux accords de plus en plus lourds, jusqu’à ce que les riffs de Maxxess ne mordent cette douce rythmique qui devient une lourde chevauchée électronique pimentée de lourds solos de guitare et fragmentée de passages plus soyeux et très mélodieux. J’aime cette fusion synthé/guitares qui moulent de splendides souffles musicaux syncrétiques et qui glanent tout autour d’Into the Blue. Mouvement circulaire endiablé, Rare Circus offre une structure très près des racines d’une techno et du trance avec des arpèges nerveux qui s’entrechoquent sur des percussions claquantes. Un titre étonnant où le duo Allemand délaisse la maîtrise de leurs principaux instruments pour plonger dans une furieuse spirale animée de rythmes et de claviers aux couches qui flottent sur des rythmes ondulant avec frénésie. Une rythmique moins légère que Mysterious Times qui, après une longue intro cosmique, frétille sur de nerveux accords de guitares pour exploser sur des percussions résonnantes et hypnotiques. Un tempo fragmenté, un peu comme dans Impact, avec un superbe maillage synthé/clavier, un peu comme dans Into the Blue et qui finit sa course vers une tangente plus bluesy, un peu comme dans Engine. Bref, un genre de résumé qui englobe toute la musicalité et les styles d’Impact. Un titre qui ferait un très bon single, car il est très représentatif de la versatilité qui entoure Impact.

note       Publiée le lundi 31 janvier 2011

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