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«Uberschleiss», c'est le retour pressé du Scorpion, quelques mois seulement après un mini trois titres des plus aguicheurs. Et autant le dire, notre arthropode est chaud comme une baraque à frites ; mieux, il confirme son image de mec pas net sexuellement, du calibre à refouler ses pulsions en semaine pour mieux les assouvir le week-end, en toute décontraction, l'impunité prête à bondir sous l'imperméable. Moi, il me fait penser à Philip Seymour Hoffman dans ses rôles de frustrés, mais qui aurait décidé de passer à l'acte une bonne fois pour toutes, à enfin tâter du dindon, parce qu'il aurait vraiment trop les crocs. Sans scrupule, le Scorpion nous ressert sa mixture électro de viandard, analo à en crever, forcément, avec un peu de tout à l'intérieur : du Moroder, du Suicide, et quelques grammes d'ICK ici et là pour durcir le tout. Généreux dans la distribution de titres étonnants («13 ans presque 17», «Fugue de pute mineure»), le duo se révèle en revanche plus avare dans les mélodies qui n'assurent que le minimum syndical, ainsi que dans les textes, d'une décevante transparence. Je ne dis pas que j'aurais voulu les Brainbombs (quoique...), mais juste que le groupe ose dépasser sa simple image de gimmick narcissique sous coolitude. Parce qu'on ne va pas se leurrer, les amis, le Scorpion est fièrement habillé de hype des pinces au dard. Faut-il pour autant le mépriser ? Non, c'est du divertissement certes, mais c'est suffisamment bien foutu pour se laisser aller par cette énergie galvanisante et communicative. Et puis pour des textes de bonne tenue, pas besoin d'aller chercher bien loin : tenez, moi, je verrais bien une reprise du «Confidence pour confidence» de Jean Schultheis. Scorpion, si tu m'entends...
note Publiée le samedi 15 janvier 2011
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Une fois me suis retrouvé au milieu d'un pogo de lesbiennes à un concert de Comanechi. La petite chanteuse japonaise nous a sauté dessus depuis les enceintes, c'était frais (comme ils disent). Tu risquais pas de voir trop de smartphones en l'air.
non mais les "relous" ils sont partie intégrantes de l'atmosphère dans la fosse de metal; si ça tape trop fort (c'est que tu es trop vieux), tu peux toujours te mettre à l'écart et continuer à profiter du spectacle, ce sont des gentils relous. La on parle de petites salles, avec un son moins fort, sans estrade, où 5-10 abruti-e-s peuvent aisément gacher le concert de tous les autres.
(Eh beh... Moi qui me trouvais râleux avec ma tirade sur les instagramistes encombrants... Bon, en parlant de ça j'arrête d'inonder les com' du bouc à boobs, tiens, allez).
Putain, les concerts avec des vieux…. Dans les tournées de dinosaures genre Yes ou Deep Purple, la seule chose qui doit distraire un peu c'est l'odeur de formol.
Attends... Tu veux nous faire croire qu'il n'y a pas de RELOUS aux concerts de metal ?! A d'autres...
(Un concert de Magma j'en ai fait qu'un, y'a déjà quelques années au Triton... Y'avait quelques fans-fanatiques comme le groupe a la réputation d'en drainer - genre toute la famille avec t-shirts et pendentifs mais... En vrai assez peu. De l'avis du pote - qui connaît bien mieux que moi - le concert était loin d'être un de leurs meilleurs, ceci-dit).