Pas de chance pour Hate, Nergal a survécu et la place de Behemoth n’est plus à prendre. Pourtant, personne ou presque n'aurait vu la différence entre Hate et Behemoth, entre ce "Erebos" et "Zos kia cultus" par exemple. D’ailleurs la pochette est d’inspiration Behemothienne et même la composition du groupe rappelle Behemoth : un quatuor emmené par un guitariste-chanteur dont le timbre a déjà été entendu quelque part… Pour ce qui est du contenu de cet opus, après une intro assez sombre et du meilleur effet - il faut le reconnaître - à la guitare sèche, on enchaîne sur une série de morceaux dans lesquels ça blast à tout va, du début à la fin. Attention, cet album, même s’il demeure très similaire aux productions de Nergal et consort, est d’une bonne qualité : le son est clair et la production impeccable. Et il faut reconnaître la bonne technicité de Adam the first sinner (NDLA : il veut la palme du pseudo le plus long ? le plus ridicule ? ou les deux ?) et son groupe. Car au milieu de ce chaos de blasts on perçoit tout de même quelques contretemps, quelques break efficaces comme sur "lux aeterna", quelques belles mélodies comme sur "hero cults" ou quelques acrobaties comme sur "quintessence…". Somme toute un bon plagiat mais un plagiat tout de même, ou l’inverse. La question est donc de savoir si le metal a besoin d’un second Behemoth. En cas de rechute de Nergal, peut être…