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Pollard / Daniel / Booth › Vol. 4

cd • 3 titres • 74:14 min

  • 1Alpha Primitives 43:40
  • 2Streams 20:00
  • 3Hashra Simpel 10:35

informations

Composé par Pollard/Daniel/Booth, sauf pour les échantillonnages de The Call et Ricochet, composés par Tangerine Dream Enregistré au studio Radial Velocity en Mars 2010 et masterisé dans les studios Inhouse en Avril 2010

line up

Brendan Pollard (Synthétiseur Modular, Mellotron et piano Rhodes) Michael Daniel (Guitares, synthétiseur, mellotron et Piano Rhodes) Phil Booth: (Synthétiseur et Synthé FX)

chronique

On a beau dire que l’aventure musicale de Brendan Pollard, Michael Daniel et Phil Booth se ressemble d’albums en albums, il reste que c’est toujours agréable d’entendre du Pollard/Daniel/Booth. Et ce même si le trio n’invente rien et se complait à investiguer et transcender les limites que Tangerine Dream à implanter avec le fabuleux Phaedra. Ce 4ième volume du nostalgique trio Anglais se situe toujours dans les balises d’un Tangerine Dream rétro. Un Tangerine Dream de l’ère Phaedra et Ricochet, même que le trio y glisse de superbes échantillonnages ici et là. Volume 4 est un bel album qui fera les délices des fans toujours insatiables du Dream des années 70.
Alpha Primitives débute cette nouvelle aventure musicale dans les terres de Tangerine Dream avec une longue intro atmosphérique. Des ondes mouvantes, de longs souffles aux résonnances chtoniennes, des chuchotements schizophréniques et des accords de claviers qui errent ici et là parmi des bribes de synthé apocalyptique, l’intro d’Alpha Primitives s’accompagne avec de délicates herbes que l’on passe à tabac. Une lente intro qui caresse une folie latente par un trop plein d’échantillonnages sonores ravivant des souvenirs musicaux d’une époque lointaine. Vers la 8ième minute ses chœurs errants flottent dans une brume mellotronnée, alors qu’au loin on entend cette lourde séquence ondulée. Venant des abîmes, cette séquence qui meuble les rythmes de Phaedra secoue l’inertie d’Alpha Primitives avec une autre ligne séquentielle qui s’y arrime, moulant une sublime séquence qui permute et défile en un débit rapide sous des synthés torsadés et brumeux. La séquence se dédouble, subdivisant un tempo hyper nerveux qui ondule avec frénésie sous de belles nappes mellotronnées. Un délice pour les amateurs de Tangerine Dream, époque Phaedra. Cette tempête séquentielle se calme vers la 20ième minute. Là où tout revient à la case départ et l’intro atmosphérique. Divisé nettement en 2 fractions, Alpha Primitives embrasse une douceur atmosphérique avec des accords limpides qui sont poussés par le vent des mellotrons et des chœurs plus sereins. Des solos de guitare y traînent. De beaux solos qui s’accrochent superbement à cette ambiance désertique, juste avant qu’une séquence aux accords nerveux ondule avec lourdeur, caressant toujours au passage les douces mémoires d’une jeunesse oubliée dans les séquences, mellotrons et synthé des années 70.
Streams débute avec des accords de piano et claviers qui résonnent doucement dans un néant onirique. Des accords solitaires qui flânent et défilent comme des étoiles sonores sous les airs d’un doux mellotron flûté. Une intro de rêverie dans une faune d’accords scintillants qui dansent et sautillent délicatement autour d’un mellotron et d’un synthé qui étalent brume, flûtes oniriques et solos torsadés dans une intro où la douceur poétique se dissipe peu à peu pour faire place à ses séquences nerveuses et ondulantes qui dessinent une rythmique que l’on reconnait que trop bien en Ricochet. Streams défile sur des échantillonnages de The Call et Ricochet avec ses synthés symphoniques qui font duel à une guitare sous un fond sonore onirique où les accords de clavier scintillent comme des prismes sonores qui ne ternissent jamais. Hashra Simpel clôture ce Tangerine Fest avec un étrange blues cosmique où la guitare de Michael Daniel dépose de délicats solos sous une ligne de basse séquencée, des cymbales feutrées et de discrets accords de piano.
Oui Pollard/Daniel/Booth Vol.4 est un bel album. Un album empreint d’une tendresse nostalgique et d’une fureur séquentielle qui sort tout droit des terroirs de Tangerine Dream. Même si trop près des racines du Dream et truffé d’échantillonnages nostalgiques, Alpha Primitives et Streams sont deux colosses musicaux qui s’écoutent en boucle et qui nous fait dire…Ah…si Tangerine Dream m’était raconté, ça serait que par Pollard/Daniel/Booth.

note       Publiée le lundi 3 janvier 2011

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